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RONCHON DELAGE : Il fait chaud..!!


Quand je le dis beaucoup pense que je suis un vieux con.
Mais je ne peux le démontrer scientifiquement.
Les écolos ont trouvé un moyen de se faire du fric et d’emmerder tout le monde

Cela remet les choses à leur juste place !
À ma connaissance il n’y avait pas de moteurs à explosion avant 1856 !
donc pas de voitures – d’avions – de porte-conteneurs, pas d’industries ou chauffages utilisant le fuel lourd etc. . .
et pourtant il y a eu des canicules pires que celle de 2019 ! ! !
Pourquoi ? ? ?  
« That is the question » !

Voilà ce que l’on pouvait lire dans un journal anglais, le Hampshire Advertiser from Southampton,
le 17 juillet….1852 !

Vous pouvez trouver le facsimilé sur internet.

En 1132 en Alsace les sources se tarissent et les ruisseaux s’assèchent. Le Rhin pouvait être traversé à pied.

En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable.

En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.

En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur.

En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied.

En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.

En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement a secs

En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe.

En 1615 et 1616 la canicule s’abat sur la France, l’Italie et les Pays-Bas.

En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1676 des canicules à nouveau.

Les mêmes événements se produisirent au XVIIIe siècle.

En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre. La canicule aurait fait 700 000 morts !

Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives.

Le thermomètre enregistra 45 degrés C à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosée, les arbres fruitiers fleurissent deux fois pendant la saison.

En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes.

En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées.

Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie. En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives

En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.

En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C.

En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre affiche des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet.

En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés.

En 1835 la Seine était presque à sec. En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année, le thermomètre affichait 34 degrés.

– Il s’agit bien d’un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste.

Ceux qui font remarquer qu’à une époque où il n’y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l’on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts…

– Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu’on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ?

C’est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l’évidence il n’y a rien de nouveau sous le soleil !

Amusez-vous à taper « sècheresse 1718 » sur Google et vous en saurez beaucoup plus…


– A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n’a encore jamais eu d’antécédents, car provoqué par l’activité humaine……
En fait, il y a toujours eu, depuis l’antiquité, des alternances de périodes chaudes et de périodes froides sur le globe terrestre

RONCH0N DELAGE

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2011 Année record des températures en France

MACHA LABEILLE
De retour de Montréal MACHA veut voler de ses propres ailes au secours de la biodiversité..!

Nous lui ouvrirons régulièrement nos colonnes en vous invitant à suivre l’abeille et elle qui sont deux sentinelles de l’environnement sur qui il va falloir désormais compter

  2011 Année record des températures en France

Ce n’’est plus un scoop, 2011 a été l’’année la plus chaude en France depuis 1900, avec une hausse de température de 1,5°C au-dessus de la moyenne.
Ce record de température en France en 2011 s’’inscrit parfaitement dans le contexte du réchauffement climatique global.
Mais quelles sont les conséquences sur la biodiversité ?


Quelques exemples d’’espèces qui tentent tant bien que mal de s’’adapter à ce changement climatique.

D’’après une récente étude  menée par le CRNS et le Museum national d’histoire naturelle, les oiseaux et les papillons s’’adaptent au réchauffement climatique et remontent vers le nord. Mais le problème, c’’est qu’’ils ont accumulé du retard sur les températures (135 km pour les oiseaux et 212 km pour les papillons).
A terme, certaines espèces sont menacées par ce décalage qui bouleverse la chaîne alimentaire. Pigeon colombin, fauvette des jardins, roitelet huppé, accenteur mouchet, corbeau freux, mésange huppée, mésange nonnette, bouvreuil pivoine et bruant jaune figurent parmi les 15 espèces les plus touchées par ce phénomène.

Cépage le Chardonnay

On remarque également que les plantes traditionnelles des climats froids alpins sont entrain d’’être évincées par des plantes adaptées aux régions plus chaudes, certaines espèces désertant complètement les montagnes.
Les plantes montagnardes doivent migrer en moyenne sur 1,1 kilomètre, vers les sommets, pour compenser les effets du réchauffement, alors qu’’en plaine, les plantes doivent se déplacer vers le nord sur des distances plus importantes (35,6 km en moyenne).
Or, la distance naturelle de dispersion excède rarement quelques centaines de mètres par an…

L’’institut national de la recherche agronomique (INRA) a déjà constaté une avancée notable de la date de floraison de la plupart des arbres fruitiers et de la vigne. En 2011, les premières vendanges ont eu lieu dès la mi-août sur certains cépages comme le Chardonnay, soit 10 à 30 jours plus tôt que la normale selon les terroirs.

A lire :

– l’’étude de l’’INRA : Changement climatique : les forêts de plaine menacées

Les espèces pourraient rétrécir avec le changement climatique (Le Monde)

– Variations dans la migration des espèces sous l’influence du réchauffement planétaire (IHQEDS)

 Oiseaux, papillons et flore alpine rattrapés par le réchauffement (AFP)

Les plantes déboussolées par le réchauffement (Terraeco)

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