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Esculape … Dieu de la médecine

les potes doivent être éclairés

 CHRONIQUES CHOUCROUTE

  par le Pote H

 Dans mes chroniques on m’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser,  et de bien comprendre le sens des choses  …..

Esculape….  Dieu de la Médecine.


Esculape est l’équivalent romain du dieu grec Asclépios, Dieu de la Médecine.

Selon la légende,
Asclépios aurait vécu au XIII ème siècle avant J.C..

Fruit des amours du Dieu Apollon et de Coronis son fils Asclépios fut, à la mort de sa mère, confié au centaure Chiron.CHIRON A AUSSI INSTRUIT ACHILLE
Fils de Cronos, le centaure Chiron, se distinguait des autres centaures, par sa bonté et sa sagesse. il aurait élevé l’enfant dans la  grotte des centaures, en l’initiant à la musique, la chasse, mais aussi à reconnaître les plantes qui guérissent, ainsi qu’à soigner les blessures et les membres démis.

Asclépios avec sa fille la nymphe HygieEsculape (Asclépios) était un médecin si exceptionnel qu’il guérissait de la mort et frustrait Hadès de ses sujets.

wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteurs– « Comme Zeus gouverne le Ciel et Poséidon la Mer, Hadès règne sous la Terre et est pour cette raison souvent considéré comme le « maître des Enfers « 

Esculape semblant usurper ainsi les droits de la divinité suprême, maîtresse de la vie des hommes, fut puni de sa témérité par  Jupiter qui l’extermina d’un coup de foudre…. mais il permet que l’on honore son art et son culte dans divers sanctuaires de la Grèce et de l’Asie.

Asclépios est aussi le père de la nymphe Hygie, qui devint la déesse de la santé. Parmi ses descendants nommés les Asclépiades, son dix-septième petit-fils ne serait autre qu’Hippocrate lui-même

Son culte

Athènes et Rome célébraient solennellement les fêtes appelées Épidauries ou Esculapies en l’honneur de ce dieu.

Son culte fut établi d’abord à Épidaure, lieu de sa naissance ; de là, il se répandit bientôt dans toute la Grèce. On l’honorait à Épidaure sous la forme d’un serpent.
Le sanctruaire d’Epidaure fonctionna de 600 avant J.C. jusqu’à 400 après. Sa renommée fut énorme et répandue à travers tout le monde méditerranéen.

« Tous ceux qui viennent à lui, porteurs d’ulcères nés dans leurs chairs, blessés en quelque endroit par l’airain luisant ou la pierre de jet, le corps ravagé par l’ardeur de l’été, ou le froid de l’hiver, tantôt par de doux charmes, tantôt en leur donnant des potions bienfaisantes, tantôt en appliquant à leurs membres toutes sortes de remèdes, tantôt les remettant droits par des incisions. »

Pindare, pythiques


Les sanctuaires étaient en même temps des hôpitaux. C’étaient des prêtres qui pratiquaient la médecine sur les conseils du Dieu.
On ne quittait le sanctuaire et on ne rétribuait les prêtres que lorsqu’on se sentait guéri. Néanmoins, à ce moment là, on devait écrire sur une plaque de marbre le nom de sa maladie et le remède qui l’avait guérie

ILS L’ONT DIT SUR LE NET
Sa légende…

Asclépios était le fils d’Apollon et de Coronis. Il était le dieu de la médecine, appuyé sur un bâton où un serpent sacré était enroulé. Un serpent le mordit lorsque Asclépios surveillait ses moutons. Il avait très mal ….. on tenta donc de le soigner. Cependant la sachant perdu, on lui donna un peu de poison afin d’échapper aux affreuses souffrances qui l’attendaient et qu’’il puisse  mourir plus vite sans douleur.
Heureusement il survécut aux 2 poisons:
le venin du serpent et le poison toxique se sont annulés mutuellement . Depuis ce jour, le serpent est devenu le symbole de la médecine jusqu’à aujourd’hui.

L’iconographie

 La légende rapporte Caducée d'Hermès qu'Apollon échangea avec Hermès son demi-frère une baguette en or contre une lyre. Hermès l'utilise un jour pour séparer deux serpents, mais ces serpents s'y enroulent en sens inverse. La symbolique s'installa par la suite, et l'emblème du Dieu grec Hermès (Mercure pour les romains) accompagna toujours Hermès. A l'origine il est représenté par un bâton de laurier ou d'olivier avec ses branches. Ensuite les branches sont enroulées autour du bâton pour figurer les deux serpents entrelacés, il est surmonté de deux ailes, symbolisant la vélocité d'Hermès le messager des dieux.Sous la forme de statues, Esculape est le plus souvent représenté sous les traits d’un homme grave, barbu, et portant une couronne de laurier ; il tient d’une main une patère, ( coupe à boire évasée et peu profonde) de l’autre un bâton entortillé d’un serpent ( le caducée).

Le bâton d’Esculape et le caducée d’Hermès sont souvent confondus… Les dessins représentent celui des pharmaciens (comme pour les médecins il est à  serpent unique) et  le caducée d’Hermès ( à serpent double.
En effet dans l’iconographie antique le caducée, attribut de Mercure porte deux serpents, tandis que le bâton d’Esculape n’en porte qu’un seul

L’ utilisation du serpent dans l’art

Laocoon et ses fils 1696 marbre jardins de versailles - Dans la mythologie grecque, Laocoon est l'un des protagonistes de l'épisode du cheval de Troie. - deux serpents arrivent de la haute mer alors que Laocoon sacrifie à Poséidon. Ils se jettent sur ses deux fils et les démembrent, puis s'attaquent à Laocoon lui-même, qui tentait en vain de les arrêter.

Une des plus célèbres représentations du serpent dans l’art est le groupe sculpté dit du Laocoon
Méduse est une peinture à l'huile sur cuir marouflé du peintre Le Caravage, exécutée en 1597-15981, sur un bouclier de parade en bois de peuplier, œuvre conservée à la Galerie des Offices à Florence.La chevelure de Méduse est formée d’un nœoeud grouillant de vipères, que l’on retrouve sur le bouclier de Persée son vainqueur

Les textes ont fourni aux peintres historiques matière à des épisodes où le serpent figure de façon prééminente, notamment la mort de Cléopâtre, qui se suicide en se laissant mordre par un aspic.
Dans l’iconographie chrétienne, le serpent est un symbole ambigu. Il apparaît dans les illustrations du récit de la tentation d’Adam et Ève où il symbolise le tentateur, le mal, le péché ainsi que l’avènement de la mort.

Anthony van Dyck. Moïse et le Serpent d’airain. 1621. Musée du Prado, Madrid. DANS LA BIBLE :

https://www.museodelprado.es/en/the-collection/art-work/the-brazen-serpent/4bc2120c-fa25-4b35-af7c-dda70e463a0d

Il figure également dans les représentations de Moïse changeant en serpent la verge d’Aaron, ou l’épisode du serpent d’airain ci dessus.Jan van Eyck (HUILE vers 1390--1441) Saint Jean triomphant de l’épreuve de la coupe empoisonnée : Le grand prêtre du temple d’Artémis à Éphèse, nommé Aristodème, dit à saint Jean l’Évangéliste pour l’éprouver : « Si tu veux que je crois en ton Dieu, je te donnerai du poison à boire et s’il ne te fait aucun mal, c’est que ton Dieu sera le vrai Dieu. » Après avoir pilé des reptiles venimeux dans un mortier, il essaie d’abord l’effet du poison sur deux condamnés qui succombent aussitôt. Alors l’Apôtre prend à son tour la coupe et, ayant fait le signe de la croix, il boit d’un trait le poison sans en éprouver aucun mal. Puis il ressuscite les deux condamnés en étendant sur eux son manteau.

Saint Jean l’évangéliste est parfois représenté tenant la coupe de poison qui se transforme en serpents lorsqu’il la bénit.

 Lorsque le serpent apparaît foulé aux pieds (par exemple les représentations de la Vierge de l’Immaculée Conception, il représente le mal écrasé par la foi

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RETRO :

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POTACHE

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