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DIOGENE : Ôte toi de mon soleil… Cet idiot me gène…!


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les potes doivent être éclairés

 CHRONIQUES CHOUCROUTE
  par le Pote H

 Dans mes chroniques on m’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser,  et de bien comprendre le sens des choses  …..
je viendrai de temps à autre revisiter la fresque de Raphaël  « L’école d’Athènes » pour éclairer leur lanterne sur les philosophes antiques qui y sont représentés –  N°16 – Diogène le philosophe cynique

  Aujourd’hui …. ÉVITER LE SYNDROME DE DIOGÈNE …
EN RESTANT PHILOSOPHE

Jean-Léon Gérôme [Public domain or Public domain], via Wikimedia Commons Le philosophe grec Diogène (404-323 av. J.-C.) assis dans son humble logis, un tonneau en terre cuite dans le quartier Métrôon d’Athène, allume une lampe en plein jour, signalant qu’il recherche un homme honnête. Les chiens qui l’entourent, des compagnons du philosophe, sont emblématiques du cynisme (du grec kynikos, pareil au chien), qui met de l’avant une vie austère.


Le syndrome de Diogène est un syndrome décrit par Clark en 1975 pour caractériser un trouble du comportement de la personne âgée conduisant à des conditions de vie négligées, voire insalubres.
Ce syndrome associe entre autres :

– Une négligence parfois extrême de l’hygiène corporelle et domestique ;
– Une accumulation d’objets hétéroclites nommée également syllogomanie  ;
– Un déni de son état, associé en conséquence à une absence de toute honte ;
– Un isolement social selon les critères habituellement admis dans sa culture ;
– Un refus d’aide concernant cet état, celle-ci étant vécue comme intrusive ;
– Une personnalité pré-morbide : soupçonneuse, astucieuse, distante, tendant à déformer la réalité (là encore selon les critères culturels en cours).

La première étude de ce modèle de conduite date de 1966. Le nom syndrome de Diogène adopté en 1975 fait référence à Diogène de Sinope, philosophe grec du IVe siècle av. J.‑C.,

Dygoène vu par Raphaêl -détail de la fresque l'école d'Athènes - En 1508, Raphaël (qui a signé dans le cou d'un des personnages, Euclide) est nommé officiellement peintre de la papauté, et réalise la fresque entre 1509 et 1512 pour les appartements de Jules II. Elle possède des dimensions impressionnantes : 7,70 x 4,40 m, dont une partie arrondie de 770 sur 250 cm. Les couleurs dominantes sont l'ocre, le beige et le pastel. L'orange et le bleu sont complémentaires dans cette peinture. L'utilisation de la lumière et de l'ombre est, à l'époque, une particularité.
DIOGENE QUI ES TU…,

A une époque où Platon puis Aristote règnent en maîtres sur la pensée athénienne, voici que surgit Diogène, l’exilé de Sinope, qui revendique le chien comme emblème philosophique.

Il sera « le chien royal », après Antisthène, « le vrai chien », que l’on considère comme le père fondateur de l’école cynique.
Diogène crèe le personnage du philosophe vagabond, barbe hirsute, manteau de bure, besace et bâton dont il fera grand usage pour convertir ses contemporains à la philosophie, la sienne.
Vivant dans une jarre à proximité de l’Agora, interpellant les passants au hasard des rencontres, les raillant et les fustigeant de ses féroces jeux de langage  – le rire est sa méthode – il engage ses congénères à vivre selon les lois de la nature.
Faisant fi des tabous, des illusions et de toutes les conventions sociales, de provocations en provocations, Diogène vit comme un chien, mangeant au creux de ses mains, pissant et crachant sur les puissants, se masturbant sur la place publique…
Sa théatralité fait scandale et perturbe, par un renversement absolu des valeurs, la bonne conscience de ses contemporains et l’ordre de la cité.
On l’a beaucoup caricaturé, mais Diogène le subversif intempestif est un penseur qui exprime avec radicalité une  vision du monde et une pensée philosophique. Diogène, une philosophie en actes…
wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteursDIOGENE LE PHILOSOPHE CYNIQUE
Le cynisme était une attitude face à la vie provenant d’une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Antisthène, et connue principalement pour les propos et les actions spectaculaires de son disciple le plus célèbre, Diogène de Sinope.

Cette école a tenté un renversement des valeurs dominantes du moment, enseignant la désinvolture et l’humilité aux grands et aux puissants de la Grèce antique.
Radicalement matérialistes et anticonformistes, les Cyniques, et à leur tête Diogène, proposaient une autre pratique de la philosophie et de la vie en général, subversive et jubilatoire.

Par une dérivation du terme, on parle de nos jours de cynisme pour désigner un mode de pensée qui diffère tellement des normes établies (en particulier dans le domaine de la morale) qu’il en deviendrait choquant.
On peut attacher à ce cynisme une sorte d’humour noir (tantôt involontaire, tantôt malveillant), pince-sans-rire, mordant et ironique, souvent employé pour manifester une certaine rébellion face à un monde incompréhensible en raison de la multiplicité des conventions factices, socialement admises, qui le régissent — à la différence du sarcasme, qui ne recherche pour sa part qu’une démonstration de force.
Au-delà de cette indifférence affichée à la morale et aux convenances, le « cynique » moderne n’a plus grand-chose à voir avec les philosophes antiques dont il est question ici. (Source:Wikipédia)

– « ÔTE TOI DE MON SOLEIL »

« Phrase prononcée par Diogène lors de la rencontre d’Alexandre le grand et de Diogène de Sinope

Plusieurs anecdotes témoignent de son mépris des richesses et des conventions sociales. Selon Diogène Laërce, il n’hésitait pas à mendier auprès des statues afin de « s’habituer au refus ». Il abandonna même son écuelle après avoir vu un enfant buvant à la fontaine dans ses mains.
Lorsqu’on l’interrogea sur la manière d’éviter la tentation de la chair, Diogène aurait répondu « en se masturbant », et aurait ajouté : « Ah, si l’on pouvait ainsi faire disparaître la faim rien qu’en se frottant le ventre ! »

On l’aurait également vu parcourir les rues d’Athènes en plein jour, une lanterne à la main, déclarant à ceux qui lui demandaient ce qu’il faisait : « Je cherche un homme » (parfois traduit « Je cherche l’homme » ou « Je cherche un vrai homme »).
Cet « homme » désignerait celui théorisé par Platon, l’idéal de l’humain, et Diogène aurait voulu par là réfuter son existence, ne voyant exister que des hommes concrets.
Une autre anecdote rapporte que, Platon ayant défini l’homme comme un « bipède sans cornes et sans plumes », le jour suivant, Diogène se promena dans la ville en tenant à la main un coq plumé aux ergots coupés, et déclarant : « Voici l’homme de Platon ! ».

À la fin de sa vie, il se dirigeait vers Égine en bateau, quand ce dernier fut pris par des pirates. Mis en vente comme esclave à Corinthe, il déclare au marchand qui lui demande ce qu’il sait faire qu’il sait « gouverner les hommes », et qu’il faut donc le vendre à quelqu’un qui cherche un maître. Il est acheté par un riche Corinthien qui admire son indépendance d’esprit, et lui rend la liberté.

C’est à Corinthe que se situe la fameuse rencontre du vieux clochard-philosophe avec le jeune roi de Macédoine, Alexandre le Grand, qui avait conquis la Grèce et l’Asie, et qui lui dit :(* Bas-relief en marbre (env 4m x 3m) * La rencontre d'Alexandre et de Diogène de Sinope * Pierre Pujet, vers 1680, Musée du Louvre

– « Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai

Ôte-toi de mon soleil (Littéralement « Tiens-toi un peu à l’écart de mon soleil»)

N’as-tu pas peur de moi ?

Qu’es-tu donc ? Un bien ou un mal ?

Un bien

Qui donc, pourrait craindre le bien ? ».

Le même Alexandre aurait avoué un jour : « Si je n’étais Alexandre, je voudrais être Diogène »

IL FAUT BIEN MOURIR DE QUELQUE CHOSE

La mythologie a eu raison de la vérité concernant la mort de Diogène de Sinope, et il subsiste de nos jours plusieurs versions différentes de la cause de son trépas : il serait mort à cause d’une infection due à la morsure d’un chien auquel il essayait de dérober son os, pour se nourrir.
D’autres sources affirment qu’il serait décédé des suites de l’ingestion d’un poulpe cru, suite à un pari, ou même qu’il aurait volontairement arrêté de respirer (acte biologiquement impossible).

Toutes ces versions contribuent à renforcer la légende selon laquelle Diogène serait mort comme il a vécu, d’une manière peu banale, et même subversive. Il meurt en tout cas à Corinthe âgé d’environ 86 ans.

Il avait demandé qu’après sa mort, on jetât son corps à la voirie, mais ses amis lui firent des funérailles magnifiques. On plaça sur son tombeau une colonne surmontée d’un chien en marbre de Paros et sur laquelle on pouvait lire les vers suivants :

« Même le bronze subit le vieillissement du temps,
Mais ta renommée, Diogène, l’éternité ne la détruira point.
Car toi seul as montré aux mortels la gloire d’une vie indépendante
Et le sentier de l’existence heureuse le plus facile à parcourir. »

wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteursNOS SOURCES :

http://www.philo5.com/Les%20philosophes%20Textes/Diogene_OntDitSur.htm
« c’est pour moi la source la plus… »croquignolette » …et c’est pas triste … mais historique « 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diog%C3%A8ne_de_Sinope
http://www.histophilo.com/diogene_de_sinope.php

http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/laerce/6diogene.htm

POTACHE                                 


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EXPRESSION : Trancher le nœud gordien

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

– OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un câble …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt

Origine et définition de l’expression
Trancher le nœud gordien

Lorsqu’un problème semble sans solution ou s’avère être insurmontable, on peut le qualifier de «nœud gordien».

L’expression nœud gordien désigne, métaphoriquement, un problème qui ne présente pas de solution apparente, finalement résolu par une action radicale.
Par extension, la nature radicale de la solution apportée à ce problème a forgé l’expression « trancher le nœud gordien ».

Cette expression trouve son origine dans la légende
d’Alexandre le Grand.
Cette expression métaphorique tire son origine dans l’Antiquité, le mot gordien étant un dérivé du nom Gordias, roi de Phrygie (un ancien pays situé en Asie Mineure) et père du célèbre Midas.

Selon la légende, Gordias aurait fait un nœud réputé pour être inextricable autour du timon de son char, cette pièce où sont attelés les chevaux.
Le roi aurait alors promis à quiconque dénouerait ce nœud qu’il deviendrait le maître de toute l’Asie.

C’est le conquérant Alexandre le Grand, qui en 337 avant J.-C., aurait tenté de le défaire et y serait parvenu en le tranchant avec son épée, avant effectivement d’étendre son empire en Asie.


Le mythe du nœud gordien

Gordius (c’est de ce nom que vient le mot gordien) était un laboureur de la Phrygie qui n’avait pour toute richesse que son chariot et ses bœufs. Quand les Phrygiens voulurent se donner un roi, ils consultèrent l’oracle, et l’oracle leur répondit de prendre le premier homme qu’ils verraient monté sur un char.

Cet homme fut Gordius. Il donna son nom à la ville de Gordium, capitale de la Phrygie. Le char de Gordius, que Midas, son fils, consacra à Jupiter, est resté célèbre par le nœud qui attachait le joug au timon, et qui était si habilement enlacé qu’on ne pouvait en apercevoir les bouts.

Quand Alexandre, vainqueur de la Phrygie, se fut rendu maître de Gordium, il apprit qu’une ancienne tradition promettait l’empire de l’univers à celui qui dénouerait ce nœud. Aristobule prétend qu’il le délia avec la plus grande facilité après avoir ôté la cheville qui tenait le joug attaché au timon ; mais on croit plus généralement qu’il coupa ce nœud d’un coup d’épée.

Alexandre le Grand et le nœud gordien

Alexandre tranchant le nœud gordien par Jean Simon Berthélemy, Paris, École des beaux-arts

Le nœud gordien est resté dans le langage pour caractériser une difficulté qu’on ne peut résoudre, un obstacle qu’on ne peut vaincre.
Se tirer d’embarras par un moyen expéditif et vigoureux, c’est trancher le nœud gordien

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La légende est racontée par Diodore de Sicile, mais c’est la version d’Aristobule de Cassandréia qui a livré le plus d’informations sur l’épisode du nœud gordien.
C’est au début de l’année 333 av. J.-C., à Gordion, qu’Alexandre aurait tranché le nœud gordien. En effet, Alexandre le Grand, quand il arriva dans la ville, fut mis au courant de la légende et s’en passionna.
Il demanda alors qu’on lui montre le char de Gordios.

Après avoir cherché la solution, il trancha le nœud avec son épée,

selon certaines versions.
Les historiens ne s’accordent toujours pas sur cet épisode :
– certains affirment qu’il aurait tranché le nœud
– alors que d’autres affirment qu’il aurait réussi à le dénouer.

La légende raconte que des éclairs et coups de tonnerre s’abattirent, la nuit suivante, sur la ville en signe d’approbation céleste.
C’est pourquoi Alexandre le Grand offrit un sacrifice, en remerciement, aux dieux qui avaient manifesté par des signes leur approbation. Ces signes validaient l’oracle qui avait prédit que l’homme qui dénouerait le nœud régnerait sur l’Empire d’Asie.

Cet épisode représente un tournant dans la conquête de l’Asie mineure par Alexandre le Grand, car il lui accorda une consécration officielle et une filiation divine pour revendiquer la conquête du royaume phrygien, point de départ de l’extension macédonienne en Asie mineure.

SOURCES :
https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article3478
https://www.cnews.fr/culture/2012-12-09/pourquoi-dit-onun-noeud-gordien-288082


POTACHE

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