Archives de l’auteur : CHOUCALINE

La façon de voir les choses de la vie

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de Choucaline

« Des hommes, des sentiments, des émotions« 
Que c'est beau la vie - Jean FERRATMusique d’ambiance

LA FAÇON DE VOIR LES CHOSES DE LA VIE

Deux hommes, sérieusement malades, occupaient la même chambre à l’’hôpital.
L’’un d’eux pouvait s’’asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin de mieux  drainer le liquide de ses poumons.
Son lit était à côté de la seule fenêtre de la pièce.
L’’autre homme passait tout son temps allongé sur le dos.

Les hommes parlaient pendant des heures de leur femme et famille, leur maison, leur emploi, leur participation au service militaire, des endroits où ils avaient passé leurs vacances.

Chaque après-midi, quand l’homme près de la fenêtre pouvait être assis, il passait le temps en décrivant à son compagnon de chambre toutes les choses qu’il voyait à l’extérieur.

L’’autre homme se sentait revivre pendant cette heure où son monde s’’élargissait

La  fenêtre donnait vue sur un parc charmant avec un beau lac. Des canards et des cygnes jouaient sur l’’eau tandis que des enfants  s’’amusaient avec des bateaux. De jeunes amoureux marchaient bras dessus bras dessous parmi des fleurs de toutes couleurs et on pouvait voir la ville à l’’horizon.

Comme l’’homme près de la fenêtre décrivait tout cela avec des détails exquis, l’’autre homme fermait les yeux et imaginait la scène.

Un après-midi, l’’homme de la fenêtre décrivit une parade qui passait
Bien que son compagnon ne puisse entendre l’’orchestre, il pouvait s’’imaginer la scène.

Des jours, des semaines et des mois passèrent…

Un matin, l’’infirmière apportant de l’’eau pour le bain, trouva sans vie  l’’homme qui se tenait près de la fenêtre. Il était mort paisiblement pendant son sommeil.
Elle fut attristée et appela du personnel pour emporter le corps.

Quand il jugea le moment approprié, l’’autre homme demanda à être déplacé près de la fenêtre L’’infirmière fut heureuse de faire le changement et , après s’’être assurée qu’’il était confortablement installé, le laissa seul.

Lentement, péniblement, il s’’accouda afin de lancer un premier coup d’’oeil sur l’’extérieur.

Il faisait face à un mur blanc….!!

L’homme demanda à l’infirmière ce qui pouvait avoir amené son compagnon de chambre décédé à lui décrire de telles choses merveilleuses à l’extérieur de cette fenêtre. L’’infirmière lui répondit que son compagnon était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.

Elle dit: « Peut-être  voulait-il simplement vous donner du courage… »

Épilogue:

Il y a un bonheur énorme à rendre  les autres heureux, malgré nos situations propres.
Le chagrin partagé diminue de moitié  la douleur, alors que le bonheur, quand  il est partagé, est doublé.

Si vous voulez vous sentir riches, comptez seulement toutes les choses que vous avez et que l’’argent ne peut  acheter.


‘Aujourd’’hui est un cadeau et c’’est pourquoi il est appelé “ « le Présent”.’

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CHOUCALINE

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Histoire du cordon violet du professeur

hypnose-002ba.jpgChoucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC NOTE
de Choucaline

Capacités de notre cerveau à découvrir l’amour qu’on nous porte
« 
L’AMOUR A-T-IL BESOIN DE SE DIRE..? »
« –  En quoi le fait de dire un sentiment est-il quelque chose de plus que d’exprimer  un sentiment sans le dire.« 


Histoire du cordon du professeur

Un professeur avait l’habitude, en fin d’études, de donner à ses étudiants un cordon  violet sur lequel on pouvait lire
 « Qui je suis fait toute la différence »  imprimé en lettres dorées.

Il disait à chaque étudiant à cette occasion pourquoi il  l’appréciait et pourquoi le cours était différent grâce à lui.

Un jour, il a l’idée d’étudier l’effet de ce processus sur la  communauté, et envoie ses étudiants remettre des cordons à ceux  qu’ils connaissent et qui « font la différence« .

Il leur donne 3 cordons en leur demandant ceci :

« – Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui  disant pourquoi elle fait la différence pour vous, et donnez-lui deux autres cordons pour qu’elle en remette un elle-même et ainsi  de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des résultats. »

L’un des étudiant s’en va, et va le remettre à son patron (car il travaillait à mi-temps) un gars assez grincheux, mais qu’il appréciait.

« – Je vous admire beaucoup pour tout ce que vous faites, pour moi vous êtes un véritable génie créatif et un homme juste. Accepteriez-vous que j’accroche ce cordon violet à votre veste en témoignage de ma reconnaissance ? »

Le patron est surpris, mais répond  « – Eh bien, euh, oui, bien  sûr…« 

Le garçon continue « – Et accepteriez-vous de prendre des 2 autres cordons violets pour les remettre à quelqu’un qui fait toute la  différence pour vous, comme je viens de le faire ? C’est pour une enquête que nous menons à  l’université. »

« – D’accord« 

Et voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon  à la veste. Il dit bonsoir à son fils de 14 ans, et lui raconte :
 » – Il m’est arrivé un truc étonnant aujourd’hui. Un de mes employés m’a donné un cordon violet sur lequel il est écrit, tu peux le voir, « Qui je suis fait toute la différence ». Il m’en a donné un autre  à remettre à quelqu’un qui compte beaucoup pour moi.

La journée a été dure, mais en revenant je me suis dit qu’il y a  une personne, un seule, à qui j’aie envie de le remettre.

Tu vois, je t’engueule souvent parce que tu ne travailles pas  assez, que tu ne penses qu’à sortir avec tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir… mais ce soir je voulais te dire que tu es très important pour moi. Tu fais, avec ta mère, toute la différence dans ma vie et j’aimerais que tu acceptes ce cordon  violet en témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez, mais  tu es un garçon formidable !« 

Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer,  son corps tout entier secoué de sanglots.

Son père le prend dans ses bras et lui dit

 » – Ça va, ça va…  Est-ce que j’ai dit quelque chose qui t’a blessé ? »
 » – Non papa… mais… snif… j’avais décidé de me suicider demain.
J’avais tout planifié parce que j’étais certain que tu ne m’aimais pas malgré tous mes efforts pour te plaire.
Maintenant tout est changé… »

LE CHOURISTE Choucaline tout cela mérite quelques commentaires

Cette histoire risque d’agacer ceux qui ont horreur des distributions de prix et de bons points.
Mais elle ne manque pas d’intérêt.
Si nous pouvions déclarer à ceux que nous côtoyons le plus souvent un peu d’affection seulement pour leur dire qu’il ne nous sont pas indifférents, ce serait un véritable cadeau.
La formule employée ici est assez étrange :

Dites lui que pour vous « il fait la différence« .
Cela signifie surtout, dites lui qu’il compte pour vous et que vous avez de l’affection pour lui. Il y a quelque chose de plus dans la déclaration d’un sentiment que dans le sentiment lui-même.
C’est un sujet du bac :
En quoi le fait de dire un sentiment est-il quelque chose de plus que d’exprimer  un sentiment sans le dire.
C’est donc toute la question de savoir ce que devient le sentiment quand il est exprimé.

L’amour a-t-il besoin de se dire?
L’amour pour être n’a besoin que de se donner.
Il peut fort bien exister dans le silence et être de l’amour. Cependant l’amour qui se dit se partage, se déclare, c’est ouvrir à l’espace de la parole l’affection  que l’on porte.
L’inverse peut-être trompeur.
Il ne suffit pas de « dire: je t’aime » pour que cela soit une preuve d’amour, mais quand on aime, le dire ne gâche rien, bien au contraire, cela ouvre au coeur l’espace de la communication.

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Les naufragés en charentaises…!



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bloc note choucaline– BLOC NOTE
de Choucaline


– « 
Les capacités de notre cerveau :
La mémoire

Ce qui nous attend :

Tous les 10 ans, des camarades de classe se retrouvent pour passer une bonne soirée ensemble.

Quand ils fêtent leur 40 ans, ils se retrouvent et se demandent où passer cette soirée. Au début, ils n’’arrivent pas à se mettre d’’accord sur le lieu mais l’’un d’eux propose :
« Allons au restaurant « Au Lion ». La serveuse est « chaude » et porte toujours un chemisier avec un décolleté bien plongeant ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait.

10 ans plus tard, pour leurs 50 ans, ils se retrouvent à nouveau et se demandent où aller passer la soirée.
Ils n’arrivent pas à se mettre d’’accord mais l’’un d’eux dit : « Pourquoi n’’irions nous pas au restaurant « Au Lion » !
On y mange très bien et la carte des vins est riche en choix. »

.

.

Aussitôt dit, aussitôt fait.10 ans plus tard, quand ils fêtent leurs 60 ans, ils s’’interrogent de nouveau pour savoir où passer la soirée.
L’’un d’’entre eux dit :
« Si nous allions « Au Lion d’Or » ! Là c’est calme et non fumeur. »

Aussitôt dit, aussitôt fait

10 ans plus tard, pour leurs 70 ans, ils se retrouvent comme d’’habitude et s’’interrogent sur le choix d’’un restaurant.
L’’un d’’entre eux dit :
« Nous devrions choisir le restaurant « Au Lion ». C’’est bien adapté au fauteuil roulant et il y a un ascenseur. »

Aussitôt dit, aussitôt fait.

.

Dernièrement, ils fêtaient leurs 80 ans et se demandaient où passer ensemble une bonne soirée.
Comme l’’un d’’entre eux proposait d’’aller au restaurant « Au Lion », un autre répondit :
« Bonne idée, nous n’’y sommes jamais allés ! »

Que faut-il faire si vous présentez
des troubles de mémoire ?

L’essentiel est de ne pas sombrer dans un pessimisme injustifié. Votre mémoire fonctionne encore bien, même si vous oubliez de temps en temps le nom d’un acteur connu qui passe à la télévision. « J’ai son nom sur le bout de la langue » est un signe très encourageant. Dans ce cas, travaillez simplement votre mémoire. Ne la laissez pas « s’atrophier ».
De nombreux ouvrages existent à ce sujet. Consultez-les et faites les exercices qu’ils proposent !
Si les troubles sont plus sérieux, consultez un spécialiste qui pourra en trouver l’origine
SUITE SUR doctissimo

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CHOUCALINE ( source: contributeurs et doctissimo)

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BRUIT: Décibels et comportement….. Plein la tête… Alors plein le cul des autres….!


hypnose-002ba.jpgChoucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC NOTE
de Choucaline

CHOULAGER :
“Les Capacités de notre cerveau et de ses pensées positives »

Mes amis Pote & Potin nous ont l’autre jour éclairé et sensibilisé à l’impact du bruit sur nous ….

Parmi dans les messages que vous nous faites pour commenter les articles,  j’ai retenu l’apport de celui qui ayant suivi les recommandations de notre rubrique « A livre ouvert » a lu « Pourquoi la nature nous fait du bien« et en particulier une étude comportementale face au bruit.

je suis d’accord avec vous « le silence est d’or et la parole d’argent« ….
c’est pour cela que Dieu nous a « bricolé » avec deux yeux deux oreilles mais une seule bouche … car ainsi nous ne pourrons dire que la moitié de ce que nous entendons..!

De ce fait, je ne vais publier qu’une partie de votre message….. mais il y a là de quoi nous laisser interrogatifs face à nos comportements sociaux qui changent dans un environnement bruyant….
La Parole est donc donnée à Nicolas Guéguen et Sébastien Meinert les auteurs de ce livre 

« Tout est bruit pour qui a peur. » (Sophocle)

Décibels et comportement

La qualité de l’environnement sonore affecte également notre comportement social.
La recherche en psychologie montre que selon les sons émanant de l’environnement, notre comportement social peut être profondément affecté.
Nous serions moins enclins à secourir notre prochain et à l’aider dans la difficulté.

Une étude expérimentale de l’effet du bruit dans une rue auprès de passants

(Mathews et Canon -1975)Un compère, exhibant selon le cas un bras plâtré ou non plâtré, sortait d’une voiture avec une importante pile de livres dans les bras et laissait échapper ceux-ci devant un passant.

Dans le même temps, un second compère, placé dans une cour située à proximité du premier compère, mettait en marche une tondeuse dépourvue de silencieux.

Il manipulait deux niveaux de bruit:

– Un niveau de bruit qualifié de faible (50 décibels environ) où il essayait de démarrer la tondeuse sans y parvenir

– Un niveau de bruit qualifié d’élevé (87 décibels environ) où la tondeuse démarrait dans le rugissement de son moteur sans silencieux.

On mesurait alors le niveau d’assistance apportée au compère laissant tomber ses livres.

SITUATION                        BRUIT FAIBLE        BRUIT FORT

compère avec plâtre                   80 %                            15 %

compère sans plâtre                   20%                            10%

Il apparaît manifeste que l’on supporte mal un environnement sonore désagréable même au risque de ne pas aider quelqu’un qui a manifestement besoin d’aide comme c’était le cas pour le pauvre compère avec le bras plâtré.

 

Moi Bobo la tête….. Toi démerdes toi… !

En effet, Mathews et Canon (1975) ont confirmé leurs résultats précédents dans une situation expérimentale plus contrôlée.
Une personne arrivait au laboratoire pour participer à un entretien et était placée dans une salle d’attente avec un compère en train de lire un article d’un des nombreux journaux qu’il tenait dans ses bras.
Selon le cas, un bruit ambiant était manipulé (fort, 85 décibels, faible, 65 décibels, ou rien) à l’aide de haut-parleurs camouflés dans la salle.

Au bout de quelques instants, l’expérimentateur venait dans la salle et disait que c’était au tour du compère.
Au moment de se lever, le compère laissait tomber ses journaux par terre.

On mesurait alors le taux d’aide du sujet.
Les résultats montrent qu’en condition de bruit faible, 68 % ont apporté leur aide contre 72 % en condition sans bruit et 37 % en condition de bruit fort.

Même lorsqu’on ne peut fuir, il y a inhibition du comportement d’aide.
Cela pourrait vouloir dire que les individus se ferment pour atténuer l’effet du bruit sur eux mais, ce faisant, ils se fermeraient aussi
à l’analyse des informations sociales qui les entourent.

 Pour conclure

Un environnement sonore désagréable et à un niveau élevé exerce donc des effets néfastes sur notre comportement social.
De fait, ces études servent également
à expliquer les effets positifs sur la santé de l’immersion dans un espace naturel comme une simple randonnée en forêt.

La forêt n’est pas seulement agréable aux yeux, elle est agréable aux oreilles et les bruits qui en émanent ou l’absence de bruits rendent son contexte sonore très différent du contexte urbain.
Cela pourrait en partie expliquer ces effets positifs de l’immersion en zone naturelle.

 Biographie des auteurs

Nicolas Guéguen – Professeur de psychologie sociale et cognitive à l’université de Bretagne-Sud, il dirige le laboratoire de recherche GRESICO de cette même université. Il a déjà publié chez Dunod quatre titres dans la série « Petites expériences de psychologie » sur le consommateur (2005), la séduction (2007), les prénoms (2008) et les animaux familiers (2010). Il est aussi l’auteur de nombreux titres parus en psychologie universitaire.
Sébastien Meineri – Maître de conférences à l’université de Bretagne-Sud, il enseigne la psychologie sociale à la fois aux étudiants de psychologie et aux étudiants de sciences économiques et gestion.

Collection: Petites expériences de psychologie,
Dunod 2012 – 288 pages – 150×210 mm 12 . 50 €
COMMANDER

Ces dix dernières années, de nombreuses recherches en psychologie ont porté sur la psychologie de l’écologie et de l’environnement durable.
Cet ouvrage retrace, de manière ludique et vivante, 100 expériences menées en laboratoire ou sur le terrain, qui démontrent l’influence qu’exercent l’environnement physique et les composantes de cet environnement sur l’être humain.
On trouve par exemple des études : sur les effets des allées boisées sur les passants dans des villes ; sur la présence de mini-parcs boisés et fleuris sur le sentiment de sécurité et le respect de l’environnement, la délinquance et les incivilités ; sur l’impact de fleurs et de plantes sur les lieux de travail, dans les salles de cours à l’école, dans les chambres d’hôpitaux…

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