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LADY LADINDE : Avaler des poires d’angoisse



dinde BLOC NOTE LADY LADINDE   Bloc note
de LADY LADINDE

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote… Aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part…. De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique  » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

« Les hommes doués d’intelligence ont une soif d’éducation semblable à la soif de pluie qu’éprouve un champ de culture... » Je te dis pas…! pour les femmes … c’est encore pire

 ACCES DIRECT:  1B – 20:01 Plein la poire

Elle s’élargissait sans aucun moyen de la refermer sauf à l’aide d’une clé. Photo Cornette de Saint-Cyr AUJOURD’HUI LADY LADINDE

PROPOSE DE DÉCOUVRIR :

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Avaler des poires d’angoisse

Signification:

– Vivre une situation très pénible.

ou même me très désagréable

– Subir des traitements cruels

Origine:

La poire d’angoisse n’est pas un fruit effrayant mais un instrument de torture dont les origines remontent au Moyen Âge

Au Moyen Âge, la pratique de la torture était monnaie courante dans les geôles. Pour ne pas entendre les hurlements des victimes, les tortionnaires leur enfonçaient dans la bouche une « poire d’angoisse » qui étouffait leurs cris.

L’expression s’emploie toujours, bien que dans des situations moins terribles.
Autant dire quand même que celui qui avait cette chose dans la bouche, devait ressentir une certaine angoisse, incapable qu’il était d’extérioriser ce qu’il ressentait.

Technique :

 

Cette Machine vraiment diabolique dont l’invention a été attribuée par quelques auteurs au capitaine Gaucher qui servait, du temps de la ligue, au pays de Luxembourg, et par quelques autres à un Toulousain nommé Palioly, chef d’une bande de filous établie à Paris.

Introduite dans la bouche, la vulve ou l’anus (suivant l’endroit où l’on avait péché) et pouvant augmenter de volume, elle étouffait les cris des suppliciés qui pouvaient troubler les juges, lors de l’Inquisition.

Cela dit, ces instruments, servaient aussi plus simplement à bâillonner un prisonnier pour l’empêcher de parler.

Celle-ci glissée par les voleurs dans la bouche d’un homme qu’ils voulaient dépouiller, et s’y détendant par la pression d’un ressort secret, accroissait son volume au point de lui couper la parole et de ne pouvoir être retirée qu’avec l’aide d’un serrurier.

Par plaisanterie, certains faisaient aussi le rapprochement avec les poires du village d’Angoisse, en Dordogne, qui étaient, paraît-il, très âpres et dures à mâcher.

Selon l’Académie ce fruit était «  si âpre et si revêche au goût, dit-elle, qu’on a de la peine à l’avaler. Mais elles n’avaient probablement pas le potentiel de déplaisir des véritables poires d’angoisse

Mais elle se trompe, car ce fruit est assez doux dans sa maturité, et les Parisiens, qui le trouvaient fort bon autrefois, devaient en faire une consommation assez considérable, puisque les colporteurs le criaient dans les rues.

LE CHOURISTE–  Ma chère Lady avant de nous séparer, je voudrais te recommander de ne pas utiliser cette poire d’angoisse pour tenter de faire taire les cris de Chou de gueule et les bavardages du Chouriant…
Ils vont bien se taire un jour…..

 dinde LADY LADINDE

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RETRO : C’est du même tabac…..

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