Archives mensuelles : novembre 2020

Qu’il est dur l’échec du magnétiseur..!

retrouver régulièrement la rubrique le mal maltraitéMémé connaissais tu l’échec?

par Chou blanc

Ma grand mère Marthe, magnétiseuse avant moi me contait ses grandes « cures »  …
Avec le recul, aujourd’hui je constate qu’elle ne parlait jamais de ses échecs… De ses soins inefficaces ou réduits à néant par quelques mystères du ciel et de la terre…
Mais peut être a t elle connu cela avant moi?
Si elle était encore là, je lui dirais :

Qu’il est dur l’échec du magnétiseur
Lui qui voudrait marcher sur les mains comme Jésus marchait sur l’eau
Qu’il est dur l’échec du magnétiseur
Quand il doit laisser la douleur envahir les corps, les esprits et les âmes
Qu’il est dur l’échec du magnétiseur
Quand il garde sur son cœur et dans son esprit les douleurs des autres
Qu’il est dur l’échec du magnétiseur
Quand il garde la trace de son abandon au cœur du tourment des autres
Qu’il est dur l’échec du magnétiseur
Quand les forces lui manquent et qu’il se prend à douter…..
Comme si le seigneur qui l’accompagne était lui aussi en échec volontaire
Ces jours là les magnétiseurs se disent :
« Heureux les athées… car ils ne doutent pas..! »

VOICI UN DES EXEMPLES D’UN PASSÉ DÉJÀ LOINTAIN….

Les douleurs du corps et de l’esprit d’ Armande

Vivre ensemble

Moi qui vie dans le midi au milieu des pieds noirs de la première génération, je voudrais  donner la parole à ceux qui ont vécu ces épisodes de guerre….

Dans ma fonction d’accompagnant, j’essaye de soulager les douleurs, les angoisses et les peurs de ceux qui me confient leurs corps…..
Pour Armande, j’ai regretté d’être moins bon magnétiseur que ma mémé Marthe…… car Armande est repartie comme elle était venue…… avec ses douleurs violentes dans le dos et ses douleurs dans la tête… et toujours ses insomnies.

Les médecins ont été, comme moi, impuissants à faire cesser ses tourments….

– Nous ne savons pas su, il est vrai ni les uns ni les autres, arrêter le cours de l’histoire ou en dévier sa marche sanglante.
– Nous n’avons pas su retirer Armande de cette fenêtre où petite fille elle attendait à ORAN, le retour du travail de son papa, le cœur battant… à l’idée qu’il soit assassiné, comme tant d’autres la veille…!
– Nous n’avons pas su la détourner de cette rue où se produisit l’explosion de la bombe qui emporta ses amies et tant d’inconnus si proches…. qu’elle entend encore, plus de 50 ans après, dans leurs cris d’agonie.

– Nous n’avons pas su éviter qu’elle se réveille encore en sursaut pour vérifier si les draps ne sont pas tachés du sang de ces victimes innocentes.
– Nous n’avons pas su atténuer ses peines et son syndrome d’un survivant entouré de morts qui l’accompagnent encore aujourd’hui comme des amis de l’’au-delà…!

– Nous n’avons pas su trouver les paroles d’apaisement et de pardon lorsqu’elle nous disait:

«  Ce qui me fait le plus souffrir, c’est de voir aujourd’hui tous ces melons qui viennent prendre le travail et les aides que mes petits fils n’ont pas »

Pour ma part, je n’ai pas su trouver des mots contre ce racisme haineux qui la déborde comme si s’était sa seule arme pour venger ses frères et ses sœoeurs morts dans l’attentat.

Comme je n’y étais pas et que mes nuits sont tranquilles …. je pardonne Armande comme elle me pardonne d’être passé à côté de ses douleurs… comme l’on passe à côté de l’histoire surtout quand elle n’est pas complétement la votre…..!

Ce devoir de mémoire qui est le sien… elle me pardonnera de le partager avec vous….. Hélas, aucun d’entre nous ne partagera les douleurs, les angoisses et les peurs de ARMANDE.

Charles PEGUY disait :    « Dieu rentre par nos souffrances…! »
Alors je te le dis seigneur ….. tu es déjà chez ARMANDE…!

« Ce n’est qu’en trouvant la paix en soi, que l’on peut vivre en paix avec les autres » – Dalaï-Lama.

– Je sais pas pour Armande….??
Mais moi, j’ai, encore aujourd’hui, du mal à trouver la paix dans ces cas là……

chou blanc est effectivement magnétiseur voir son site CHOU BLANC

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POÉSIE : Le balai synthétique


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LE BLOC NOTE
AUTOMNAL
 » J’ai vécu assez longtemps: et le chemin de ma vie se perd dans les feuilles jaunies et séchées  »     (William SHAKESPEARE)


Le balai synthétique

La faune et la flore - jep papy inédit pour Danièle et la CHOUETTE

C’est un chuchotement, une mélodie qui s’éveille
A l’aide d’un instrument aux cordes synthétiques.
Du vent qui s’est calmé, un tapis mirant au soleil
Offre, joyeux, le visage d’un automne romantique.

Doucement, il passe, masse, repasse et ramasse
Sous la table et les chaises du solitaire jardin
Les feuilles aux nervures encore vertes et classes
Dont les couleurs vont de l’orange au rouge carmin.

Certaines feuilles ne veulent pas quitter le sol
Elles s’y collent, l’enlacent, aimantée par les racines
Ou par je ne sais quel diamant secret du sous-sol;
Elles me sourient et mon balai, médusé, dévie.

Je revois leurs tendres et vertes éclosions d’avril;
Le développement lent et assidu de leurs fleurs;
Je pèlerinage de fourmis devant leur pistil;
Sous le soleil, le vent, la pluie et l’orage en pleurs.

Balayés par quelques mouvements, cette transformation;
Balayés les couleurs du temps que seul Dieu peut créer
Et, dans les mains d’un seul instrument, un concert d’effusions
Un baiser, pour qu’au printemps renaisse un plaqueminier.

Belle des champs

ILS L’ONT DIT SUR LE NET
– Un petit poème d’automne pour mieux vivre l’hiver – Amitiés Danièle
– Merci Danièle pour ta contribution….
C’est un grand honneur de te faire un place dans la Chouette…
Tu viens de gagner ton entrée..!!! Mes potes et moi attendons tes
prochains poèmes…
j’ai voulu bien t’accompagner en mettant deux de mes illustrations en début et ci dessous.. Merci d’être là … Merci d’être toi… Ne change rien

La faune et la flore 2 - jep papy inédit pour Danièle et la CHOUETTE

Le guide de l’automne pour avoir la pêche sans se prendre le chou

Tu as envie de prendre soin de toi mais tu ne sais pas par où commencer ? Tu veux adapter tes habitudes au gré des saisons sans pour autant te plomber avec des contraintes de folie ?

Ce guide est fait pour toi ! Et oui, chaque saison a ses particularités et son rythme : on hiberne en hiver, on met le nez dehors au printemps, on danse jusqu’au bout de la nuit l’été, puis à l’automne, le rythme redescend doucement… Et vivre en harmonie avec le rythme de la nature, ça s’apprend !

Dans ce guide à l’approche holistique, tu trouveras des trucs et astuces simples de naturopathie pour traverser l’automne avec légèreté, des explications accessibles pour mieux comprendre ton corps et tes émotions, des exercices de développement personnel, des méditations, du yoga et des recettes excellentes pour verdir ton assiette en toute simplicité.


Azilis Salvador est créatrice de recettes végétales depuis 2012.
Rose Citron, (Auteure du blog)
a à coeur de populariser
la cuisine végétale.

Camille Pélissier est éducatrice de santé formée à la naturopathie, la libération émotionnelle et la réflexologie plantaire.
Sources : Belle des champs (Danièle) et JEP PAPY

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RETRO :
C’est du même tabac…..

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LA TENDRESSE N° 24 : TU AURAIS PU VIVRE ENCORE UN PEU

logo-tendresse

LE BLOC NOTE
de
Mamy et
Papy tendresse

papy-mamy-la-tendresse 90
rue de la
tendresse

Souvenir de nous deux ……
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

Tu aurais pu vivre encore un peu…..
Paroles et musiques de Jean Ferrat
écrit lors de la mort d’un de ses amis

 

« Tu aurais pu jouer encore un peu
Au lieu de lâcher tes boules peuchère »

 Vous l’aurez compris, dans le midi , quand un ami s’en va le cochonnet est orphelin, Fanny inconsolable, les
platanes pleurent à chaudes larmes…
et nous inondent le pastis…..
Quel gâchis mon camarade…. !!!


– Ne pleure pas… Les grands cochonnets ne pleurent pas..!!!

papy-mamy-la-tendresseParoles de la chanson

Tu aurais pu vivre encore un peu…..
Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur pour notre lumière
Avec ton sourire avec tes yeux clairs
Ton esprit ouvert ton air généreux

Tu aurais pu vivre encore un peu

Mon fidèle ami mon copain mon frère
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser comme chiens galeux

Tu aurais pu vivre encore un peu

T’aurais pu rêver encore un peu
Te laisser bercer près de la rivière
Par le chant de l’eau courant sur les pierres
Quand des quatre fers l’été faisait feu

T’aurais pu rêver encore un peu

Sous mon châtaignier à l’ombre légère
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la vallée bleue

T’aurais pu rêver encore un peu

Tu aurais pu jouer encore un peu
Au lieu de lâcher tes boules peuchère
Aujourd’hui sans toi comment va-t-on faire
Dans notre triplette on n’est plus que deux

Tu aurais pu jouer encore un peu

Ne pas t’en aller sans qu’on ait pu faire
A ces rigolos mordre la poussière
Avec un enjeu du tonnerre de Dieu

Tu aurais pu jouer encore un peu

On aurait pu rire encore un peu
Avec les amis des soirées entières
Sur notre terrasse aux roses trémières
Parfumée d’amour d’histoires et de jeux

On aurait pu rire encore un peu

Et dans la beauté des choses éphémères
Caresser nos femmes et lever nos verres
Sans s’apercevoir qu’on était heureux

On aurait pu rire encore un peu

Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas m’imposer d’écrire ces vers
Toi qui savais bien mon ami si cher
A quel point souvent je suis paresseux

Tu aurais pu vivre encore un peu

papy-mamy-la-tendresse
Paroles de la chanson
Je ne chante pas pour passer le temps

Il se peut que je vous déplaise
En peignant la réalité
Mais si j’en prends trop à mon aise
Je n’ai pas à m’en excuser
Le monde ouvert à ma fenêtre
Que je referme ou non l’auvent
S’il continue de m’apparaître
Comment puis-je faire autrement ?

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Comme à l’eau claire le torrent
Comme au ventre l’enfant à naître
Et neige la fleur au printemps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Avec sa dulie, ses horreurs
Avec ses armes et ses reîtres
Avec son bruit et sa fureur

Je ne chante pas pour passer le temps

Mon Dieu, mon Dieu, tout assumer
L’odeur du pain et de la rose
Le poids de ta main qui se pose
Comme un témoin du mal d’aimer
Le cri qui gonfle la poitrine
De Lorca à Maïakovski
Des poètes qu’on assassine
Ou qui se tuent pour quoi, pour qui ?

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Et que je brise ou non la glace
S’il continue à m’apparaître
Que voulez-vous donc que j’y fasse ?
Mon cœur, mon cœur, si tu t’arrêtes
Comme un piano qu’on désaccorde
Qu’il me reste une seule corde
Et qu’à la fin mon chant répète

Je ne chante pas pour passer le temps

 ♪♫♫♫♫♫♪

Sources:
www.paroles.net


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Mamy et Papy

Tendresse


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LIVRES: Chiens perdus sans collier


Aujourd’hui:
Journée Internationale des droits de l’enfant
(
La page humour du vendredi est reportée à samedi)

« Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité. »
Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
C’est en 1996 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la « Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant » (loi 96/296 du 9 avril 1996).
chouette-prof– Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde.
Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989.
La Chouette est au rendez vous avec le livre
« Chiens perdus sans collier »

BLOC NOTE

LITTÉRAIRE
par Chou Blanc

«  Paroles d’hommes »
Chiens perdus sans collier

LE LIVRE
EXTRAIT DU FILM AVEC JEAN GABIN
LA CHANSON DE JACQUELINE FRANÇOIS

LE CHOURISTECollection « J’AI LU »:
FNAC ET AMAZON 4 €

de GILBERT CESBRON 1954 –
Régulièrement réédité
Livres d’occasion entre 1.78 € et 2.11€

Chiens perdus sans collier
Des hommes, des femmes animés par une vocation irrésistible, se penchent sur les pauvres gosses dont la famille est indigne et sur ceux, plus malheureux encore, qui n’ont pas de famille du tout.
Le  » juge d’enfants  » est un personnage caractéristique et bien mal connu de notre époque.
Dans ce livre, Gilbert Cesbron le fait vivre et agir.
Son problème, c’est celui de chaque père envers ses enfants, celui de chaque homme face à cet univers fermé et si souvent lucide : le monde des gosses.

Alain, Marc, Taka, Olaf et tant d’autres enfants se retrouvent à Terneray, un centre de redressement où des chefs et cheftaines au grand cœur tentent de leur rendre leur dignité.
Ils sont tous issus de l’Assistance publique, ou délinquants, ou de parents jugés inaptes.
Leurs souffrances sont terribles, mais ceux qui les entourent désormais, à l’image du juge pour enfants Lamy, savent les orienter et leur apporter, même dans les pires moments, l’amour qui leur a toujours manqué.

ILS L’ONT DIT SUR LE NET

« En son temps, Cesbron fut l’un des auteurs que je lisais avec plaisir. J’ai donc eu envie de le faire découvrir à une jeune lectrice qui aime la belle écriture. Avec le recul, le côté ‘bons sentiments’ saute aux yeux. Avec le flux des années, le regard change. Mais le livre a été apprécié par une jeune lectrice. Même si en son temps, Cesbron fut un des auteurs ‘à la mode’, ce livre a le mérite de respecter la langue française. En ces temps de maltraitance de la langue par les auteurs à la mode, cette bouffée de classicisme fait plaisir même si l’histoire paraît souvent très désuète. »

ILS L’ONT DIT SUR LE NET

« C’est un livre que j’ai lu et relu de nombreuses fois pendant mon adolescence. Il est beau et bouleversant, il nous fait partager l’univers peu connu des enfants abandonnés.

L’histoire se déroule en région parisienne dans les années 50.
On découvre à travers les yeux d’un enfant, la vie de jeunes plutôt rebelles que dangereux qui sont confrontés à la rue, au poste de police, au tribunal, aux hospices et à un centre d’éducation spécialisé.
Les situations décrites sont souvent très réaliste et le lecteur se laisse envahir par l’émotion.
Tous les enfants décrits sont particulièrement attachants.

J’ai eu l’occasion récemment de voir en DVD, l’adaptation cinématographique de ce roman par Jean Delannoy en 1955
avec Jean Gabin.
Il y joue le rôle du juge pour enfants avec beaucoup d’humanité. »


CHOUCHINÉ CLUB  Film de 1955

Chiens perdus sans collier est un film français de Jean Delannoy, sorti en 1955 d’après le roman de Gilbert Cesbron du même titre.

Le juge Julien Lamy (gabin), sous des dehors bourrus, est un homme bon et compréhensif.
Il saura adapter ses décisions aux cas de Francis Lanoux (Serge Lecointe), voleur de 15 ans, séparé de ses grands-parents qui vivaient dans la promiscuité et qui a mis enceinte sa jeune copine Sylvette (Anne Doat).
Il sera placé au centre d’observation de Terneray, d’Alain Robert (Jimmy Urbain ), jeune orphelin pyromane qui fuit la ferme où il a été placé et qui cherche en vain ses parents, il rencontrera Francis au centre d’observation, ou de Gérard Lecarnoy (Jacky Moulière ), régulièrement séparé de sa mère matelassière et aventurière
Musique : Paul Misraki

CI DESSOUS : EXTRAITS DU FILM  (mettre plein écran)



PAPY SONG
LA CHANSON 
par Jacqueline François

Petit garçon perdu
S’en allait tout le long des rues
A chaque instant, le vent
Lui prenait une larme en passant

Les amoureux s’aimaient
Et, dans l’ombre où les cœurs battaient,
Petit garçon de la nuit
S’endormit sous un pont de Paris

Dans ses rêves, se promenaient
Des chiens perdus sans leur collier
Et puis… et puis…


Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez Chou Blanc

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