Côté pile le placebo… Côté face le nocebo….. EN PLEINE FACE..!

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par  Chou blanc


Côté pile le placebo… Côté face le nocebo….. EN PLEINE FACE..! Explications…..

Certains malades à qui l’on administre le placebo, persuadés de prendre une molécule active, vont déclarer des effets secondaires.
L’effet «nocebo», qui entraîne des douleurs imaginaires, réduit aussi l’efficacité des traitements.
Nous vivons, au troisième millénaire, sur la conception pasteurienne d’une médecine du XIXe siècle, fondée sur l’idée que tout est dans la matière (cellules, virus, bactéries et micro-organismes) et qui, comme on le dit « n’a que faire de l’Esprit ».

Selon ce principe ou, pour mieux dire, ce préjugé, l’esprit n’existe pas et — n’existant pas — n’a bien évidemment pas la moindre influence sur le corps.

Pour cette médecine, le corps n’est qu’un conglomérat de cellules et la « maladie » n’est qu’un dérèglement provoqué que par le contact de micro-organismes (virus, bactéries, etc.) qui provoquent l’infection des cellules.

L’effet placebo dément de la façon la plus formelle et la plus spectaculaire le fondement pasteurien de cette médecine.

L’ EFFET PLACEBO OU LA PUISSANCE DE L’ESPRIT QUI GUÉRIT

Placebo est un verbe latin qui signifie : je plairai. Très vite, il a pris le sens de mensonge, de flagornerie et de flatterie.

Au début du XIXe siècle, les médecins ont commencé à l’employer pour désigner un remède que l’on prescrivait au patient non pas pour le guérir mais pour lui faire plaisir. Le mot est alors entré dans le vocabulaire médical. Et le placebo et ses stupéfiants effets nous plaisent en effet beaucoup.

Voici une personne atteinte d’une forte migraine. On lui dit qu’on va lui administrer un tout nouveau médicament, d’une prodigieuse efficacité contre la migraine et on le lui administre dans un verre d’eau.

Un quart d’heure après, la migraine a disparu.
Interrogée sur l’effet du produit, le malade dit qu’il est remarquablement efficace.

Eh oui, mais le produit qu’on lui a administré n’était que du sucre en poudre !
Tel est le fameux effet placebo !                  

L’EFFET NOCEBO … UN EFFET TROMPEUR DES MÉDICAMENTS

Le concept de placebo, on l’a vu existe depuis des siècles. Ce sont des substances inertes qui vont pourtant réduire les symptômes de nombreuses maladies.
Ces «faux médicaments» agissent en moyenne chez 35% des personnes qui les prennent. Mais cet effet positif possède son côté obscur, c’est l’effet nocebo.

Si on peut soigner avec rien, on peut aussi nuire. Ainsi dans les essais cliniques, certains malades à qui l’on administre le placebo, persuadés de prendre une molécule active, vont déclarer des effets secondaires.

Comme l’ont démontré plusieurs études, cet effet négatif attendu par les patients peut dans le cas de la prise d’un médicament classique altérer l’efficacité thérapeutique, des études ont  montré que l’action d’un antalgique diminuait chez les patients s’attendant à des effets indésirables.
Cette baisse d’efficacité était visualisée par l’IRM. Dans une autre étude, un antimigraineux étiqueté comme placebo perdait ses propriétés pour un certain nombre de personnes.

Les mécanismes de l’effet nocebo sont bien moins connus que celui de l’effet placebo,

Ils peuvent être à l’origine d’un arrêt prématuré des traitements et donc une moins bonne prise en charge des patients.

Ulrike Bingel, du département de neurologie de l’université d’Essen en Allemagne propose une série de stratégies à mettre en place pour l’éviter:
Elle nous éclaire en recommandant :

  • notamment d’améliorer les notices,
  • de commencer par des doses plus faibles
  • d’équilibrer la présentation des effets secondaires et des effets positifs attendus.
  • Elle insiste enfin sur le rôle primordial du médecin

Questionné par le Figaro le docteur Patrick Lemoine, psychiatre confirme.

«La conviction du médecin de l’intérêt d’un traitement va emporter celle du patient et l’on estime qu’elle compte pour un tiers du résultat thérapeutique»,

Pour l’auteur de l’article, tous les professionnels de santé (médecin, pharmacien, infirmière) doivent être conscients de leur responsabilité pour diminuer l’effet nocebo et ses conséquences.

Rendre supportable les effets indésirables

Le prendre en compte ne va pas pour autant faire disparaître les effets indésirables des médicaments:

  • la perte de cheveux ou les nausées liées aux chimiothérapies anticancéreuses,
  • la fièvre induite par l’interféron
  • le diabète provoqué par la prise au long cours de corticoïdes.

Tout ceci est une réalité …!

Questionné par le Figaro le Pr Jean-François Bergmann, professeur de thérapeutique à l’université de Paris Diderot en parle:

«L’effet nocebo se nourrit des effets indésirables. Mais l’information dédramatisante au patient, l’accompagnement, l’empathie, la confiance vont diminuer cet effet nuisible.
À l’inverse, l’inquiétude des soignants ou du malade et l’absence d’information augmentent les effets indésirables»,

En clair, en donnant positivement un médicament, on rend ses effets indésirables mieux supportés et même de transformer l’effet nocebo en avantage

Ce même  médecin affirme:
« C’est cas avec  le métronidazole (un antibiotique antiparasitaire,) donne un goût métallique dans la bouche pendant les 7 à 15 jours du traitement. Si le malade ne le sait pas, il va s’inquiéter, ne pas le supporter et arrêter son traitement. Si le prévient lorsque cela arrive, il se dit “on m’avait averti, ça prouve bien que le médicament agit sur moi” et il n’arrête pas son traitement…», .

EN CONCLUSION:
Pour qu’un traitement fasse son œuvre, il faut en maîtriser le côté obscur…..
ALORS FAITES VOUS ÉCLAIRER PAR VOTRE MÉDECIN TRAITANT OU VOTRE PHARMACIEN

SOURCES:
– Le Figaro.fr Anne Prigent – le 16/07/2014
– les Travaux de Ulrike Bingel, du département de neurologie de l’université d’Essen en Allemagne

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RETRO :
C’est du même tabac…..

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