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Choucaline caline les anxieux…!

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de Choucaline

CHOULAGER : ?Les Capacités de notre cerveau…. sa lutte contre l’anxiété »

L’anxiété


L’anxiété est une maladie multiple, aux symptômes variés, et aux causes incertaines…..

Vos réactions émotionnelles sont de moins en moins adaptées, de plus en plus intenses et de moins en moins contrôlables …

Sachez qu’elle handicape, comme vous, des millions de personnes, je veux vous la faire mieux connaitre et tenter avec vous de percer son mystère.

 

 L’anxiété en chiffres

Selon une étude épidémiologique américaine :

–    15  % de la popula­tion des États-Unis souffre d’anxiété.
–   2,1 pour cent de la population souffre de trouble panique
–   4,8 d’agoraphobie et jusqu’à 8,5 pour cent d’anxié­té généralisée (voir ces définitions ci dessous).

Un trouble répandu : une personne sur vingt, voire une sur dix

  • Le trouble anxieux généralisé n’est pas rare : sur une année, sa prévalence est estimée entre 3 et 4 % ; sur une vie, elle s’élève entre 5 et 7 %.
  • Certaines formes spécifiques d’anxiété sont encore plus répandues : les phobies spécifiques sont présentes dans environ 11 % de la population et la phobie sociale dans 13 %.
  • Les femmes sont plus touchées que les hommes : elles représentent entre 55 et 65 % des patientes selon les pays.

Les femmes ont deux fois plus de chances d’être atteintes que les hommes.

On retrouve les taux d’hospitalisation les plus élevés pour les troubles anxieux chez les potes âgés

Comment définir l’anxiété?

Comme une pathologie  qui peut prendre des formes diverses qui présentent leurs spécificités, mais il existe un socle commun de symptômes.
Ainsi, l’anxiété est une émotion désagréable qui se traduit par une sensation subjective de malaise et de tension interne.

Les pensées de l’anxieux sont généralement centrées vers l’ave­nir :
il s’inquiète facilement pour lui-même ou pour ses proches en imaginant des scénarios catastrophiques.

–  la survenue d’une maladie grave
–  un accident mortel,
–  des difficultés financières.

Définition de l’anxiété sociale
C’est l’ensemble des sentiments d’appréhension, de tension intérieure, et de gêne extérieure, déclenchés par le regard d’autrui.

Beaucoup de moments quotidiens peuvent déclencher de l’anxiété sociale : passer une épreuve (examen oral, permis de conduire, entretien d’embauche?)…
« La peur, c’est l’enfant en nous qui panique »  (Tahar Ben Jelloun)

Les symp­tômes de l’anxiété

 Ils vont d’une simple inquiétu­de à des épisodes de terreur handicapante.
Les symptômes sont souvent les mêmes mais peuvent différer par l’objet ou la situation qui déclenche la crise.

–  l’agoraphobie est liée aux espaces ouverts où le sujet se sent menacé.
– La phobie sociale est déclenchée par la foule,
– le stress post-traumatique par un événement par­ticulièrement pénible.

Les symptômes sont de deux grands types:

somatiques ou psycho-comportementaux.
Ils correspondent à un hyperfonctionnement du système nerveux autonome (qui assure les fonctions vitales, telles que la respiration ou les battements cardiaques).
Ainsi, sur le plan cardio-vasculaire, on constate une accélération du rythme cardiaque (tachycardie), quelques troubles mineurs du rythme cardiaque (notam­ment de brèves pauses du rythme qui compen­sent les accélérations et donnent parfois l’im­pression à l’anxieux que son cœur va s’arrêter),
des douleurs thoraciques (le patient redoute de « faire un infarctus »}, des fluctuations de la tension artérielle.

Les symptômes somatiques

Sur le plan respiratoire, de la légère oppression à des sensations d’étouffement.
Le patient a une sensation de « souffle coupé » de « boule dans la gorge » (qui peut gêner la déglutition) ; il peut avoir des nausées et une diarrhée avec  parfois une tension musculaire doulou­reuse, des tremblements, des fourmillements ou encore des bourdonnements d’oreilles.

ils renforcent le malaise:
– une sudation exces­sive
– une pâleur anormale
– des bouffées vaso­motrices (le sujet rougit facilement).

Ces symp­tômes poussent à consulter un méde­cin généraliste,

symptômes psychiques et comportementaux.

Lors de certains états anxieux aigus, le patient peut vivre des expériences
– de dépersonnalisa­tion (sentiment de se sentir étranger dans son propre corps)
– de déréalisation (perte de l’in­timité avec le monde environnant habituel).
– d’ inhibition anxieuse allant jusqu?à une sidération (état de mort apparent)  parfois masquée par une agitation et des mouvements désordon­nés, voire des comportements agressifs.

  Vive le stress positif…mais juste ce qu’il faut…!

Enfin, divers travaux expérimentaux ont mis en évidence un résultat surprenant:
il semble exister pour chaque individu devant réaliser une performance précise dans des conditions déterminées un niveau d’anxiété
– de stress­ optimal : les performances sont altérées quand l’anxiété est excessive, mais également quand elle est insuffisante.

          Les multiples formes de l’anxiété

 L’attaque de panique

Se caractérise par l’apparition soudaine d’une appréhension intense, d’une peur ou d’une terreur souvent associée à des sensations de catastrophe imminente. Durant ces attaques sont présents des symptômes tels que des sensations de « souffle coupé », des palpitations, des douleurs ou une gêne thoracique, des sensations d’étranglement ou une impression d’étouffement, et la peur de devenir fou ou de perdre le contrôle de soi.

 L’agoraphobie

L’agoraphobie est une anxiété qui se traduit par un évitement d’endroits ou de situations d’où il pourrait être difficile (ou gênant) de s’échapper, ou dans lesquels aucun secours ne serait disponible en cas d’attaque de panique ou de symp­tômes à type de panique. Il existe des troubles de panique avec ou sans agoraphobie et des cas d’agoraphobie chez des personnes qui n’avaient jamais eu d’attaque de panique.

 La phobie spécifique

La phobie spécifique est caractérisée par une anxiété pro­voquée par l’exposition à un objet ou une situation spéci­fique que le sujet redoute et qu’il finit par éviter pour se libé­rer de sa phobie.

 La phobie sociale

La phobie sociale est caractérisée par une anxiété provoquée par l’exposition à un certain type de situations sociales ou de situations de compétition que le sujet cherchera à éviter.

 Le trouble obsessionnel compulsif TOC

Il est caractérisé par des obsessions (entraînante une anxiété ou une souffrance marquée) et/ou par des compulsions (dont l’objectif est de neutraliser l’anxiété).

 L’état de stress post-traumatique

Il est caractérisé par la réminiscence incessante d’un événement extrêmement traumatique, accompagné de symptômes de sudation, d’accélération du rythme cardiaque, etc » et a l’évitement des stimulus associés au traumatisme.

 L’état de stress aigu

L’état de stress aigu est caractérisé par des symptômes similaires à ceux de l’état de stress post-traumatique, qui surviennent immédiatement après un événement traumatisant,

 L’anxiété généralisée

Elle est caractérisée par une période d’au moins six mois d’anxiété, des soucis persistants et excessifs.

 Le trouble anxieux dû à une maladie généralisée

Les troubles anxieux sont alors considérés comme la conséquence physiologique d’une maladie généralisée.

 Le trouble anxieux dû à une substance

Il résulte de la prise d’une drogue ou d’un médicament.

 Le trouble anxieux non spécifié

Le sujet est victime des symptômes du trouble anxieux sans cause avérée.

Les causes de l’anxiété

Comme c’est générale­ment le cas quand on ne trouve pas une cause unique satisfaisante, les propositions se sont multipliées.

Des causes organiques et fonction­nelles, des causes psychologiques et enfin cogni­tives ont ainsi été avancées

Les hypo­thèses organiques

– Un dérèglement du système de régulation du métabolisme et du rythme de la respiration, dû à une hypersensibilité aux variations de la concentration de dioxyde de carbone dans le sang et de l’acidité du sang.

– Des dysfonctionnements de deux systèmes impliquant des neuromédiateurs (la noradré­naline et la sérotonine) ont également été invoqués: ils rendraient les sujets hypersen­sibles aux stimulus. Les réactions au stress seraient exacerbées.

les hypothèses psychologiques

Freud avait élaboré deux théories de l’angoisse.
– l’angoisse résulte d’une pulsion sexuelle inhibée, soit par répression, soit par frustration.
– L’angoisse est alors le signal de l’effraction d’une angoisse automa­tique liée à un conflit psychique. Elle alerte le moi et provoque le refoulement du conflit.
Alors que dans la première théorie le refoule­ment crée l’angoisse, dans la seconde, c’est l’an­goisse qui provoque le refoulement.

D’autres psychiatres ont récemment montré que:

Lorsqu’un bébé est séparé durablement de sa mère, il développe successive­ment trois types de réactions:
– protestation
– désespoir
– détachement
Certains ont proposé une explication de l’attaque de panique:
– la crise anxieuse cor­respondrait à une protestation face à une angoisse de séparation inconsciente.

les réactions émotionnelles sont de moins en moins adaptées,
de plus en plus intenses et de moins en moins contrôlables

Devenu incapable de traiter les informations qu’il reçoit, le sujet anxieux ne peut plus agir: il est victime de ce que l’on nomme une interrup­tion des plans d’action. Le sujet a l’impression qu’il doit agir vite contre un dan­ger imminent ou incontrôlable., mais il ignore la nature du danger et, par conséquent, ce qu’il doit faire; il se retrouve alors incapable d’agir de façon adaptée.
Ce schéma de danger permanent donne au sujet une vision erronée de lui-même et de son envi­ronnement. Il est sans cesse en alerte, hypersen­sible à tous les signaux de danger potentiel.

Le sujet verrait sa vulnérabilité psycholo­gique augmenter, c’est-à-dire qu’au gré des  événements de vie négatifs, des réactions émo­tionnelles de moins en moins adaptées, de plus en plus intenses et de moins en moins contrô­lables s’enracineraient, devenant susceptibles de déclencher une alarme neurobiologique à la moindre stimulation extérieure.

Face à ces contraintes, les stratégies d’ajuste­ment au stress s’épuisent. Les patients finissent par perdre le sentiment de pouvoir contrôler
quoi que ce soit – ni ce qui leur arrive ni leurs propres aptitudes à réagir.
Leurs capacités d’adaptation sont dépassées, les schémas de danger permanent prennent le dessus.

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Les traitements de l’anxiété

L’objectif principal de la prise en charge est essentiellement éducatif, Il s’agit de permettre au patient de modifier la représentation de son angoisse et de mieux la comprendre, d’identi­fier les divers facteurs de stress afin de les com­battre ou de les accepter.

Des techniques simples fondées sur le contrôle respiratoire et la maîtrise des pensées dysfonctionnelles par la relaxation aident le sujet à mieux maîtriser son angoisse, puis à la dominer.

Dans ce cadre, les thérapies cognitives et comportementales, , sont efficaces. La plupart des troubles anxieux sont traités par une thérapie cognitive du comportement – TCC – (modification des comportements inadéquats) une médication ou encore une combinaison des deux.

Dans certains cas, un traitement médicamen­teux est cependant nécessaire, car le patient ne parvient pas à s’adapter aux événements anxio­gènes de son quotidien, et éprouve des difficul­tés à gérer sa souffrance psychologique.Différentes variétés de médicaments peuvent être utilisées lors du traitement des troubles d’anxiété, dont des anxiolytiques, des antidépresseurs et des agents bêtabloquants.

Pour véritablement réussir à gagner le combat contre l’anxiété, trois aspects doivent être modifiés :

  Les tendances  l’évitement devant la confrontation :
La plupart des traitements incitent à faire face aux situations posant problème plutôt qu’à les éviter.

Modifier le centre d’attention :
Les individus apprennent à porter de moins en moins attention à leurs réactions intérieures et à se convaincre que leurs réactions sont normales et ne posent aucun danger.
  Modifier la perception de perte de contrôle :
Les individus apprennent qu’il n’existe pas de réel danger se devant d’être maîtrisé et qu’ils sont en contrôle de la situation.

Les avantages de l’anxiété…?

Tout d’abord, la personne anxieuse a le souci de bien faire. Elle redoute certaines situations car elle a peur de ne pas réussir comme elle le souhaite.

Le deuxième avantage de l’anxiété concerne la vie en société. L’anxiété joue ici le rôle d?un inhibiteur de nos pulsions égoïstes. Elle nous oblige à réfléchir à nos obligations, ce qui repousse la conquête de gratification immédiate.

Le troisième avantage concerne le rapport à la nouveauté. En situation inconnue ou exceptionnelle (choc, conflit, crise, choix nouveau), il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de se décider.

L?anxiété permet de mobiliser l’attention et la vigilance, donc de nous adapter au mieux aux situations jugées incertaines ou dangereuses.

Vaincre l’anxiété de façon naturelle

http://www.zenlatitudes.com – Exercice de respiration et de visualisation guidé par Stéphane Dumonceau-Krsmanovic. Relaxation et détente en quelques minutes.


SOURCES : Du net et © Cerveau & Psycho – N° 38
Jérome Palazzolo
psychiatre, et professeur d’Université

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