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LA PALETTE AU CHOU : Aimé-Nicolas Morot et son bon Samaritain


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L’ART ET LA PALETTE AU CHOU
par Chou Blanc
– Wiki..! On a paumé les pinc eaux…
– On s’en fout, c’est de la peinture à l’huile
.

Ernest Hebert (1817-1908) – Aimé Nicolas Morot

Aimé Morot, né en 1850 à Nancy et mort en 1913 à Dinard, est un peintre et sculpteur français.

Aimé Morot est l’élève du peintre Alexandre Cabanel. Il reçoit le prix de Rome en peinture de 1873. Il expose au Salon des artistes français de 1880 à 1912.

UNE DE SES ŒUVRES MAITRESSES

C’est du moins ce que pense Marie Bashkirtseff qui note son admiration pour Le bon Samaritain dans son journal, en 1880 :
« Je me suis assise en face du Morot avec une lorgnette et je l’ai étudié. C’est le tableau qui me fait le plus complètement plaisir depuis que j’existe. Rien n’accroche, tout est simple, vrai, bien ; tout est fait d’après nature et ne rappelle en rien les affreuses beautés académiques et convenues. C’est adorable à regarder ; la tête de l’âne est bien, le paysage, le manteau, les ongles des pieds. C’est heureux, c’est juste, c’est bien ».

Qu’est ce qu’un bon samaritain ?

Le Bon Samaritain, 1880-
Le Petit Palais,  Paris
Aimé-Nicolas Morot
(Nancy 1850 – Dinard 1913),

 

Un bon Samaritain est une personne qui comprend la détresse d’autrui et qui dans la mesure de son possible va tenter de l’aider pour justement la sortir de cette détresse.

C’est une personne qui préfère faire passer les autres avant lui même.

La parabole dite du Bon Samaritain est celle dont se sert Jésus de Nazareth, selon l’Évangile de Luc, pour illustrer sa définition du « prochain ».

Un docteur de la Loi vient de lui demander :
« Et qui est mon prochain1? »
(Luc X,25-37)

 

La parabole

La parabole du Bon Samaritain met en scène un voyageur, attaqué et laissé pour mort par des bandits. Un prêtre et un Lévite, tous deux juifs, représentant l’orthodoxie religieuse de l’époque, passent à côté de lui et ne s’en préoccupent pas. Or un Samaritain, représentant d’une population que les Juifs tiennent pour impie (voir plus bas : Le témoignage des Évangiles) se montre capable de compassion envers cet inconnu grièvement blessé, qui n’est pas de sa religion. Ce samaritain donnera du temps, prodiguera des soins et donnera de son argent pour sauver ce malheureux.

Le texte évangélique

« Mais le docteur de la Loi, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »

Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba au milieu de brigands qui, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un prêtre vint à descendre par ce chemin-là ; il le vit et passa outre. Pareillement un lévite, survenant en ce lieu, le vit et passa outre. Mais un samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui, le vit et fut pris de pitié. Il s’approcha, banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin, puis le chargea sur sa propre monture, le mena à l’hôtellerie et prit soin de lui. »

Le lendemain, il tira deux deniers et les donna à l’hôtelier, en disant : “Prends soin de lui, et ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai, moi, à mon retour.”

Lequel de ces trois, à ton avis, s’est montré le prochain de l’homme tombé aux mains des brigands ? »
Il dit : « Celui-là qui a exercé la miséricorde envers lui. »
Et Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même ». »

   SOURCE : Wikipédia

VOUS Y TROUVEREZ LES TABLEAUX
DU BON SAMARITAIN DE REMBRAND ET DE VAN GOGH
DÉCOUVREZ CI-CONTRE LA VERSION DE  DELACROIX

Aimé Nicolas Morot peintre animalier

 

 

CHOU BLANC

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