Un coucher de soleil, en Bretagne

 BLOC NOTE POÉTIQUE
par WIKI

« La nature et le rêve »
et…. « La mer sans fin, commence où la terre finit !

Les places sont chères le soir, pour assister au spectacle du soleil incendiant l’horizon et transformant l’île Maudez et les nombreux récifs en ombres chinoises. P hoto Gérard delalandre – Le Routard (c)

  Un coucher du soleil en Bretagne

Un coucher de soleil sur la côte bretonne
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l’âpre sommet que le couchant allume.
Au loin, brillante encore par sa barre d’écume,
La mer sans fin, commence où la terre finit !

A mes pieds, c’est la nuit, le silence. Le nid
Se tait. L’homme est rentré sous le chaume qui fume ;
Seul l’Angélus du soir, ébranlé dans la brume,


A la vaste rumeur de l’Océan s’unit.
Alors, comme du fond d’un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.


L’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d’or de son rouge éventail.

(José M. de Hérédia)

José-Maria de Heredia (né José María de Heredia Girard 18421905) est un homme de lettres d’origine cubaine, naturalisé français en 1893. En tant que poète, c’est un des maîtres du mouvement parnassien, véritable joaillier du vers. Son œuvre poétique est constituée d’un unique recueil, Les Trophées, comprenant 118 sonnets qui retracent l’histoire du monde, comme Les Conquérants, ou qui dépeignent des moments privilégiés, comme Le Récif De Corail.

– « Poème dédié à Chou blanc qui ne cesse de me parler de tous ses amis bretons….! »

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