TOLERANCE : DES HOMMES ET DES DIEUX … et moi si petit …!

BLOG NOTE
DE CHOU BLANC

(Publié le 12 novembre jour de la Saint Christian en hommage à leur prieur Christian de Chergé – nous sommes de ce fait en avance pour la journée internationale de la tolérance qui  est le 16 novembre)

« La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents.«    (Gandhi)

« A l’heure ou l’internet véhicule dans ma boite à miel des messages d’intolérance envers tous les étrangers. Avant que leur fréquence et leur ton ne la transforme en boite à fiel …. je veux avant que la campagne en rajoute une couche (comme chaque fois) publier ces extraits   du film  » Des hommes et des Dieux » pour vous dire simplement que j’ai adoré la simplicité avec laquelle le réalisateur et ses acteurs ont transmis le message d’amour, de tolérance et de coexistence qu’on doit tous défendre. »

Au cœur de l’Atlas…Terrible cas de conscience pour ces moines de Tibérine :
Dans la guerre civile algérienne de 1996, rester, c’est exposer sa propre vie, voire celle des autres. Partir, c’est faire le jeu de terroristes qui veulent tirer un trait définitif sur toute trace de colonisation et ajoutent, dans leur folle surenchère contre les étrangers et le pouvoir à Alger, la prétendue légitimation d’une guerre de religions.
Mais pourquoi se maintenir à tout prix?
Ne vaut-il pas mieux s’effacer d’un pays qui se cherche dans la souffrance et dans la violence?
Partageons ces instants de doutes et de mystère où des hommes savent s’élever au dessus de nous comme pour nous montrer le chemin…..

QUAND UN A-DIEU S’ENVISAGE…
S’il m’arrivait un jour – et ça pourrait être aujourd’hui – d’être victime du terrorisme qui semble vouloir englober maintenant tous les étrangers vivant en Algérie, j’aimerais que ma communauté, mon Église, ma famille, se souviennent que ma vie était DONNÉE à Dieu et à ce pays.
(
Début du testament spirituel de frère Christian de Chergé martyr et prieur de la communauté des moines de Tibérine – 1994- )

Ce premier extrait sur fond de chiens hurlants (entre le prieur Christian et un des moines) nous invite à prendre avec plus de respect la noblesse de l’engagement de ces gens qui ont tout laissé par amour pour le Christ.

Le passage ( ci dessous) récrée les dernières heures de 1996 où ces moines trappistes savent qu’ils vont  être exécutés par un groupe fondamentaliste islamique au moment de la guerre civile en Algérie.
Au cours du discours de frère Christian et du dernier souper ils vont vers leur destin….. On appréciera les expressions changeantes tristes et sublimes à la fois, de ces hommes qui avec toutes leurs forces et leurs faiblesses, finissent par laisser apparaitre la lucidité d’un choix conforme à leurs principes.


Musique : le lac des cygnes

LE SAVIEZ VOUS:
Pas beau la guerre…Bobo la guerre … bobo la tête quand tu sais tout ça…!

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines trappistes du Monastère de Tibhirine, en Algérie, sont enlevés lors de la guerre civile algérienne, et séquestrés pendant deux mois. L’assassinat des moines est annoncé le 21 mai 1996, dans un communiqué attribué au Groupe islamique armé. Les têtes des moines décapités ne sont retrouvées que le 30 mai 1996, non loin de Medea, mais pas leurs corps, ce qui suscite les doutes sur la thèse officielle expliquant leur décès.

Les commanditaires de cet enlèvement, leur motivation ainsi que les causes réelles de l’assassinat font l’objet de débats.
– La version officielle d’Alger qui a longtemps prévalu est celle d’une culpabilité du Groupe islamique armé.
– Une seconde thèse reposant sur le témoignage d’un ex-officier supérieur français, envisage une bavure de l’armée algérienne, dissimulée ensuite par celle-ci.
Elle est remise en cause par de nouveaux témoignages d’anciens agents du DRS rassemblés en 2011 dans le livre: « Le crime de Tibhirine, révélations sur les responsables« .
Ces anciens militaires algériens affirment que les moines furent victimes d’un faux « enlèvement islamiste » ordonné par le général Smain Lamari, alors patron de la Direction du contre espionnage.
Selon ces témoins, il visait un triple objectif:
– contraindre les moines, qui soignaient les insurgés, à quitter la région
– discréditer les islamistes
– obtenir la reconnaissance de la France en faisant libérer les otages par l’armée.

Selon ces nouveaux témoins, l’affaire aurait capoté en raison de soupçons grandissant sur le DRS, qui auraient incité les patrons de la sécurité militaire algérienne à éliminer secrètement les moines fin avril 1996, et non pas fin mai 1996, comme on l’avait longtemps cru.

SOURCE: wikipedia
Photo: Des Hommes et des Dieux réalisé par Xavier Beauvois avec Lambert WILSON – Copyright


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