Le labyrinthe de Chartres


               VETEMENTS ET ACCESSOIRES      FETE DES MERES      VOYAGES VALISES

LE LABYRINTHE de
la CATHÉDRALE de CHARTRES 

par CHOU BLANC

Notez on a déjà survolé la cathédrale de Chartres et ses vitraux 

photo alain kilar - carte postale en vente dans la boutique de la cathédrale
Le labyrinthe un jeu antique?

Les labyrinthes existent dans le monde entier depuis des millénaires. Les plus anciens datent de 15.000 ans. On en trouve en Amérique, en Suède en Grande-Bretagne, Italie, Inde, Egypte et naturellement en France.
Hérodote décrit celui du lac Moéris, construit par Aménemha III sous la 2ème  dynastie. Il contenait 3000 chambres. Anubis, le Dieu égyptien, y prenait en charge les âmes des défunts pour les conduire jusqu’à Osiris, afin que ce dernier prenne sa décision sur le devenir du mort.

Peu à peu, les labyrinthes à trois dimensions, avec des voies sans issues, celles des errements, ont laissé place aux labyrinthes à deux dimensions et à une seule voie, menant au centre après des croisements et des retours en arrière. Celui de Chartres est de ceux là… Globalement, avec cette évolution, l’appellation labyrinthe est devenue erronée, car il n’y a plus qu’un seul chemin. Il est une façon comme une autre d’obliger au retour sur soi, à la descente dans son intériorité la plus intime.

Le labyrinthe de Chartres un modèle universel ?

– Un manuscrit de la Bibliothèque de Venise,XIe. S., montre le dessin du labyrinthe de Chartres accompagnant un texte grec.
– Thésée et Ariane ».
Sans doute la plus célèbre reproduction picturale du labyrinthe de Chartres représente au XVe S., Thésée en armure pourfendant le Minotaure au centre du labyrinthe de Chartres présenté en volume. Le tracé « noir » est matérialisé par un ruban de muraille.

Le labyrinthe de Chartres unique en son genre…?
« le chemin le plus long dans la surface la plus ramassée » –
(Pour sa localisation dans la cathédrale – point L -)

 Outre le fait qu’il soit le plus grand,( 12,885 m de diamètre total y compris les dents soit 261.50 m de longueur de parcours – En savoir plus ?)   il est à préciser que celui de Chartres semble être à présent le seul entier et intact d’origine dans son pavage du chemin en calcaire de Brechères  cloisonné avec du marbre bleu –noir . On y voit dans la partie centrale la rose à 6 lobes et  les rivets d’acier qui maintenaient un plaque de cuivre sur laquelle était figuré le combat de Thésée et du Minotaure ( Au centre du labyrinthe où nous sommes à présent, est la rose à 6 lobes de l'aboutissement du labyrinthe sauvage de lumière.. Autrefois, il était question de parler de plaque prise en 1792 pour fondre des canons).
On peut estimer qu’il est le dernier rescapé d’une vingtaine d’ouvrages (pour la France) de ce type. La disparition de ces tracés n’est pas le seul fait de la révolution Française. En vérité, le clergé en ordonna la destruction sous le prétexte qu’ils dérangeaient les offices. Ainsi le chanoine Souchet de s’exclamer, au XVIIe S., qu’il ne s’agissait que d’un « amuse fol, auquel ceux qui n’ont guère à faire perdent le temps à tourner et courir« 

Le labyrinthe de la cathédrale de Chartres intrigue les personnes de notre époque qui se demandent ce qu’il peut bien signifier, et à quoi il pouvait servir à nos ancêtres.
Il est pourtant possible que ce tracé fut une sorte de mini pèlerinage à l’usage de ceux qui ne pouvaient se déplacer sur de longues distances.

Peut-être pour cette raison furent-ils appelés « chemins de Jérusalem »?

Dans tous les cas l’ouvrage était forcément destiné à un usage d’ordre spirituel et ésotérique de très haut niveau. Il faut, sans doute, aussi y trouver le symbole de la vie et de la mort indispensable à l’initiation d’une autre vie!

En effet, le labyrinthe des églises est certainement un héritage du labyrinthe antique, qui semble bien avoir été un symbole dans la pensée philosophique et religieuse du paganisme. Il figurait pour le monde gréco-romain le déroulement de la vie, dont l’aboutissement était le royaume des morts.
Repris par le christianisme, il veut montrer que le paradis est au bout du chemin.

 Le symbole de la vie humaine?

On comprend dès lors qu’on ait christianisé le labyrinthe, pour signifier que la mort doit être l’entrée dans la Jérusalem céleste, et que l’Église détient le fil d’Ariane permettant d’y accéder. C’est en somme, la même idée que dans la clef du paradis détenue par saint Pierre.

Rappelons que d’autres images païennes, venues du monde antique, ont été christianisées: le zodiaque par exemple, où le Christ a remplacé le soleil.

Les  conclusions de La Chouette des clochers
(mais il y a bien d’autres sons de cloches sur ce sujet – Voir ci-dessous)

Si l’on se fie à l’univers culturel des chanoines du XIIIe siècle, seuls maîtres d’ouvrage de l’édifice, le labyrinthe serait un chemin symbolique où l’homme va à la rencontre de Dieu.
On peut le comprendre soit comme un pèlerinage ‘sur place’, dont la finalité est d’inviter à la pénitence et à la méditation, vécue aussi bien avec le corps qu’avec l’esprit.

On peut aussi y lire symboliquement le parcours qu’est l’existence humaine, long et compliqué, ou s’exprimerait la confiance d’être conduit finalement en présence de Dieu.
Le centre de ce grand motif symboliserait ainsi la Jérusalem céleste, soit l’au-delà.
Quant on réalise une projection de la rose de la façade sur le pavement, cette rose consacrée à la résurrection des morts correspond exactement au labyrinthe, le christ de la fin des temps se superposant alors au centre du labyrinthe.
La démarche du labyrinthe ne consiste pas seulement à aller jusqu’au centre, mais à en repartir. Le pèlerin est invité à emprunter la ligne tracée face à lui pour monter vers le chœur de la cathédrale – en particulier l’autel.

LE SAVIEZ VOUS ?
Le labyrinthe est accessible tous les vendredis, du 1er vendredi de Carême au dernier vendredi d’octobre le reste du temps il se trouve sous les chaises de la nef.

Labyrinthes et marelles des jeux populaires

Les labyrinthes ont été si populaires qu’ils sont à l’origine, cela ne paraît pas douteux, du jeu de marelle; du moins tel qu’il se présente dans nos pays, où les enfants prennent toujours soin d’indiquer le ciel et l’enfer. Il est naturellement interdit de marcher – « de mordre » – sur les lignes. La plupart des marelles traditionnelles reproduisent un plan d’église, avec une abside semi-circulaire et un ou deux transepts. un tel tracé révèle qu’il ne peut remonter plus haut que l’époque du moyen âge où l’on a commencé à mettre un labyrinthe dans certaines cathédrales

Labyrinthe et géométrie

Il est curieux de constater que le diamètre du labyrinthe ( 12.885m) est à peu de chose près égal au rayon de la rose occidentale ( 25m diamètre)

De plus la distance du centre du labyrinthe au mur de façade est voisine de la distance du sol au centre de la rose; de telle sorte qu’une ligne imaginaire joignant le centre de la rose au centre du labyrinthe serait l’hypoténuse d’un triangle remarquable à la fois rectangle et isocèle

Et pourquoi pas …? vu sous cet angle… intérieur…!

Pour « certains chercheurs » devenus des « chercheurs certains » le labyrinthe est la représentation de l’oreille et de son colimaçon. Et si la solution résidait là. Car le son (souffle et lèvres) n’est rien sans le sens de réception (l’ouïe) et son organe indispensable (l’oreille avec son lobe et son labyrinthe interne). Ne dit-on pas que le pavillon auriculaire représente un enfant à la naissance?
Le labyrinthe est alors en son centre une sorte renouveau… de renaissance …?

Pour d’autres, il faut y voir l’image des intestins ou l’image du cerveau, le parcours du labyrinthe nous met en rapport direct avec nos forces vives, nous fait ressentir l’harmonie et l’équilibre du monde dans lequel on doit se fondre.
Le centre du périple est un cercle dans lequel nous entrons et qui se trouve orné de 6 lobes. « Entrer dans un cercle » équivaut à être admis dans un groupe, ou un lieu, très fermé… à y être initié pour y être reconnu.

Au cours de 3èmes rencontres parlementaires  » santé et environnement » sur les ondes électromagnétiques des mobiles et la santé :
Le géobiologue Suisse, Stéphane CARDINAUX,sourcier des temps modernes parle du labyrinthe de Chartres et son aspect bénéfique
Chou blanc égoïste…… Tu aurais du nous y amener tous…!

Cette journée s’est conclue sur une note optimiste en abordant les effets bénéfiques des champ électromagnétique (CEM), avec l’intervention  d’un géobiologue Suisse, Stéphane CARDINAUX, particulièrement intéressante.
Un géobiologue est un spécialiste des ondes et énergies présentes sur un lieu et émanant pour la plupart du sol (ondes telluriques, réseaux Hartmann et Curry, failles géologiques, rivières souterraines ou nappes phréatiques…).
Il a parlé succinctement de son métier (une sorte de sourcier des temps modernes) et d’analyses qu’il a faites sur de nombreux lieux « sacrés » et leur influence sur les champs d’énergie vitale du corps humain.
Par exemple, parcourir le labyrinthe de la cathédrale de Chartres fait augmenter ce champ vital de 250 %.
Les vortex énergétiques, situés souvent près de l’autel des cathédrales et églises, l’augmentent de 500 % à 750% !
Inversement, ce champ vital est affaibli par l’utilisation du téléphone portable et il met une fois et demi le temps de la communication à se rétablir à son niveau normal. A méditer…!

Stéphane CARDINAUX, a écrit un ouvrage intitulé « Géométries sacrées » aux Editions Trajectoires, et possède un site internet appelé « géniedulieu.ch ». L’intérêt qu’il a suscité sur l’assemblée composée pour bonne part de scientifiques de haut niveau était étonnant et encourageant. Merci à Mme KOSCIUSKO-MORIZET d’avoir eu l’idée et le courage de l’inviter.


Notez que La Chouette a déjà survolé la cathédrale de Chartres et ses vitraux  
Chou Blanc

4930

Share Button

2 réflexions sur « Le labyrinthe de Chartres »

  1. Raphaël Zacharie de IZARRA

    MIRACLE À CHARTRES

    Ses pointes au coeur de la Beauce désignaient un ciel sombre. J’étais dans l’ombre, ne voyant que la nue chargée, les champs mornes, les étendues monotones. La cathédrale de Chartres, silhouette sinistre dans le lointain, affligeait mon âme pragmatique.

    Les rigueurs de l’âpre saison ne m’inspiraient que tristesse. Autour de moi, l’espace : rien qu’un vide immense, un silence sans échos, des agitations dénuées de sens… L’absurde comédie des éléments où les nuages ne sont que fumée, les astres des points sans nom, l’horizon un chantier agricole arrosé par l’onde hivernale.

    Et les oeuvres des hommes, des pierres vouées à la poussière.

    Pourtant, front baissé, j’avançais vers les inutiles flèches. Qu’allais-je y chercher, moi l’impie ? La plaine peut-être avait la réponse : au fil de mes pas le vent ressemblait de plus en plus à un chant.

    Confusément la clarté se fit en moi à mesure que j’approchais des géantes séculaires.

    Le MYSTERE m’attirait vers la double flamme de pierre. Et plus les aiguilles gothiques grandissaient, plus ma conscience s’éveillait.

    Enfin je fus au pied de l’édifice. Je pénétrai dans l’antre vaste et serein.

    Dans ce lieu dense un feu couvait sous les ogives : le silence reflétait les profondeurs sidérales, les vitraux la musique des particules de la matière. Spirales galactiques et valse des molécules étaient immortalisées dans le minéral, interprétant l’impénétrable symphonie universelle.

    Le bleu était poésie, le rouge était mélodie, le cercle était onde. Dans les vitraux, des papillons. Sous mes pieds, des constellations. Au-dessus de ma tête, l’incommensurable.

    Le roc était vivant… J’ETAIS vivant ! L’alchimie des signes et des choses avait opéré sur mon être un miracle sans bruit. L’harmonie cosmique suggérée par l’architecture et les verrières avait ébranlé mes certitudes de matérialiste.

    La pénombre de la cathédrale m’éclairait intérieurement : j’avais saisi la subtilité de l’invisible.

    La magie des voûtes me retint longtemps dans ma méditation. Et tandis que je scrutais l’immensité cachée de ce qui m’entourait, le vaisseau immobile voguait vers l’éternité.

    Depuis le fond de la plaine j’avais répondu à ses muets appels avant qu’il ne m’emporte à destination de l’infini dans un fracas qui n’est audible qu’à des oreilles initiées.

    Et l’infini avait le visage de la lumière.

    http://www.romanian-icons.com/

    VOIR LA VIDÉO :

    http://www.dailymotion.com/video/xjhn7n_miracle-a-chartres-raphael-zacharie-de-izarra_creation

    Raphaël Zacharie de IZARRA

    Répondre
  2. WALTER

    très intéressant et très édifiant aussi…je n’avais jamais vu que ce labyrinthe existait, sous les chaises, en visitant cette merveilleuse cathédrale pourvue d’une orgue magnifique et grandiose sur le plan sonore…Philippe lefèvre, son titulaire était le beau-frère de mon professeur d’orgue à Calais et à St Omer…une tribune très réputée…aussi. merci pour ce document très instructif.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *